Be=Ce Dumortier Observations Botaniques and
Analyse des familles des plantes
COMMENTATIONES.
BOTANICÆ.
COMMENTATIONES NU
I LR Lan RE En, Sn he Ph
OBSERVATIONS BOTANIQUES,
DÉDIÉES À LA SOCIÉTÉ D'HORTICULTURE DE TOURNAY ;
PS be tn fil,
Par B.-C. DUMORTIER.
Mo. Bot. Garden, TOURNAY, IMPRIMERIE DE CH. CASTERMAN-DIEU,
RUE DE PONT, N.° 10,
1822.
DISCOURS
PRÉLIMINAIRE.
EL est peu de pays qui puissent se flatter d’avoir fourni autant de Botanistes célèbres , que la Belgique , et sil est permis de dire que cer- taines sciences ont eu une patrie, je ne crain- drai pas d'avancer que les Pays-Bas ont été le berceau de la Botanique. En effet avant Dodoens, Lobel et Clusius cette science n’était qu'une. connaissance empirique de” végétanx , dans lesquels, pour me servir de l’expression de Lamarck, on n’ayait considéré que la ma- tière propre à faire des onguens et des apo- zèmes : les premiers, ils étudièrent les plantes pour elles - mêmes , en séparant l’étude de la Botanique de celle de la Médecine ee elle avait fait partie jusqu'alors. :
On trouve dans nos trois auteurs les are fondemens des rapports naturels des plantes : ainsi dans, Lobel, les monocotylédones sont séparées des dicotylédones et les graminées avoisinent les liliacées, qui elles-mêmes sont suivies des orchidées , etc. Si cet exemple, n'a pas été constamment suivi, c'est que les
(4)
premiers Botanistes n’étant pas assez pénétrés de la valeur des organes floraux , leur préfé- raient souvent les caractères tirés des feuilles; de là la source d’une foule d'erreurs qu'il était réseryé à Tournefort de redresser , et à Linnée de faire disparaître à jamais du domaine de la Botanique. La Belgique a encore fourni quantité de Bota- wistes distingués : pour prouver cé que j'avance, aurai-je Dosoi de rappeler les Munting , les Commelin » Rhecde, Spigel, Pison Sterbeeck, : Gronovius, Wachendoïf, van Bérkhey, Boer- Taave, Rumphis , Necker , Hottuyn , les Bur- mann , et de nos jours, Jacquin , Redouté et Persoon (* té Quel est le pays d’une si petite étendue qui pourra désigner autant de Bota- mistes illustres ? C'est à cét amour des plantes, qui fut de tous tems une des passions dôii- nantes chez les Belges, que nôus les devons.
L'Italie avait à peine trois jardins botaniques et aucune autre nation n’en possédait , lorsque celui de Leyde fut fondé , et, en’peu d’annéés, il devint le plus riche de Y Europe. Aussitôt üne foule de jardins s'élévent de touts paris, cha- que province , chaque ville veut avoir Ed: sien,
(*) ILest étonnant que notre gouvernement n’ait pas cherché à s'attacher Mr. Persoon, que nous sayons positivement être sans
emploi.
(5)
Amsterdam , Utrecht, Louvain, Harderwich, Groningue , élein Breda ,- rivalisent de re et Nu rarestt visite. cés jardins si célèbres, et Linnée établit en Belgique les fondemens réformateurs de la science et y acquiert ses premiers titres de gloire. Hermann ; Pison, Rumphius, Thumberg, voyagent aux frais de la république batave , toutes les sciences sont encouragées, tous les savans doivent à la Belgique. une partie de leur science , c est un foyer dont les rayons embrassent l'univers.
Mais tandis qu'on S'occupe des plantes exoti- ques, la connaissance des végétaux indigènes n'est pas néglisée,
Environnée par la France, l'Allemagne et l'Angleterre , la Belgique dont le sol et le STE participent ai à ceux. deces trois. pays, ne pouvait manquer d'offrir une source abondante de ri- chesses végétales et une foule d’observateurs pour les étudier : aussi-possédons-nous de hons ouvrages sur Ja flore de notre pays. Parmi ceux quirassemblent les végétaux de plusieurs pro- vinces , on doit remarquer la Flore Belgique, celle des sept'provinces par Gorter, et les supplé- mens de Van Geuns, De Geéer, Reinwardt et - Van Hall, la Flore Batave de Kops, le Arwid kundig handboek de Schuurmann Stekhoven, la
(6) Flore Belgiqué de Linnée , ‘celle du nord de la France par Roucel , et la Botanographie Belgique de Lestiboudois. D’autres Botanistes non moins recommandables se sont occupés de l'étude des végétaux de certaines provinces ; c’est ainsi que la Gueldre a été explorée par Gorter, 1 Frise par Meese, la Hollande par Boerhaave et J. Commelin, les environs de Leyde par Kralix , Vorstius et Mulder , ceux de Zwoll par Brumenn (*), le pays de Liège et le Limbourg par Lejeune , les environs d'Harlém par Loosjes, le Brabant par K [ par Dekin et 'aSSY , le Haï p , la Flandre Orientale
Van Hoorebeke. Mais, après avoir passé en revue les parties du royaume qui ont élé explorées, si nous envisa- geons ce qui nous reste à faire , nous verrons des contrées très-fertiles en espèces rares et qui mont encore été que peu ou point visitées. Le Luxem- bourg dont le sol est si varié et qui comme la plus méridionale est aussi peut-être la plus riche de nos provinces ; le pays de Namur, partout si
. - mn (*) L'ouvrage de Bramann parait être de la plus grande rareté , puisque jusqu'ici , je n’ai pu me le procurer , et que je ne l'ai vu cité que dans Gorter , qui lui-même ne l'avait yu qu’une seule fois. Voici ce qu'il en dit pag. 11 de sa Flora Belgica... Vénerandus senex do- minus E.-H. Molkenbour, tribunus plebis et medicus apud Zuollanos experifissimus , à quo indicem Plantarum circa Zaollam in Transy- salanid crescentium. 1662 , 8° ab Henrico Brumanno Gymnasi t, t ibidem reciore , editum , à me nullibi antea visum , accepi. !
(7%
pitioresque et si montagneux ; l'Eiffel cette ré- gion volcanisée si voisine de la Belgique et qui en.a. fait partie jusqu'en 1815 ; les côtes de la Flandre-Occidentale et de la Zélande ; les landes du Brabant - Septentrional ; les marais de la Drente et de lOveryssel ; les côtes septentrio- nales de Groningue ; réclamment EP bui leur : Lejeune. |
Par cette rapide énumération ,, il est ‘facile de voir que ce qui reste à faire, égale: presque ce qui a été fait, et cependant. le nombre des végétaux indigènes à la Belgique, s'élève déjà pour les Phanérogames , beaucoup au-delà de deux mille espèces, et si l’on y ajoute autant de Cryptogames , on aura un total d'environ de quatre mille cinq cents espèces. Îl est vrai que plusieurs provinces | ont été parcourues par, des Botanistes qui, bien qu ils n ’aient rien publié , L
n’en ont pas moins considérablement avancé pos connaissances en ce genre ;, aussi ne puis-je ré— sister au plaisir de citer ici MM. Dossin , Beyer À Nyst, Favrod de Fellens ; Michel, Courtois , De Haan, Dreissen, Marchant, Nève, Olislagers, Tinant et surtout Mademoiselle Libert , qui doit publier la Cryptogamie des environs de Spa.
Il manquait une flore qui, réunissant ces divers travaux, fit connaître l’ensemble de nos richesses
(8)
végétales ; j'ai osé l’entreprendre , et lj'espère, qu'aidé de la plupart des Botanistes que je viens de citer, je poarraï la publier sous peu. Je prie ‘donc instamment lés personnes qui auraient ob- servé des plantes rares dans notre patrie de vouloir men remettre dés échantillons , afin de rendre Ja Flore Belgique aussi complète que possible.
- Comme je donnerai alors une histoire litté- rire des Botanistes Belges , je ne m’éténdrai pas ici d'avantage , mais jé ne puis m'empêcher d'observer qu'il est étonnant que ré ee ne nous rappellent pas e p nos-ce qui-ont” dbitibué aux progrès dela Botanique. C'est pour rendre à leurs tra- vaux la justice qu'ils ont méritée à plus d’un titre que Je leur dédie quelques une de plantes ; Jusqu'ici m4l classées. Je donnerai ensuite quelques “observations sut la méthode que je me propose de suivre dans Ja fiore de notre “raies A he
vart (ti-20)
4 ren , ce 3 Trés: 2822.
ns AT TT TN ET in Ti PT eo de ST TE s
OBSER VATIONS BOTANIQUES.
CHAPITRE PREMIER.
er id
NT | de
LIBERTIA. HemerOGALLIDIS pe Thumb. W illd. Pers.
ï est juste que cé premier genre. soit offert ! à Met M.-A. Lierr , la dame botaniste la plus ‘instruite qui existe maintenant en Europe.
mile Libert a enrichi la Flore de Spa , d’une infinité de plantes rares ou nouvelles, et la Flore française lui doit-plusieurs cryptogames nouveaux. M° LEseUNE , au— ieur de la Flore dé Spa, lui ayant confié le soin de la cryptogamie de sa Flore, elle a receuilli des matériaux considérables et est occupée à les coordonner ; On sera étonné du nombre de nouvelles espèces qui y figureront.
Mie Libert a dernièrement publié un mémoire dans lequel elle dédie x M' Lejeune un genre de crÿpto-
(10)
gamie. Ce genre, qu'elle nomme Lejeunia , est composé de quelques espèces de jongermannes, |
Can. nirr. Corolla basi tubulosa, stiämina declinata ; stigma simplex villosum ; semina depressa , imbricata , alà membranaceä cincta: :
Car. simiciamis. (*) —Vec. Herbe perennes. Turio tu- berculosus, carnosus , radicibus numérosis , ramosis, Fo- liatio convoluta. Folia petiolata, plus minusvè cordala, nervis confluentibus. Flores spicati bracteati,
Fror. Corolla infera , campanulata , basi tubulosa , ad medium usque sexpartita, limbo æquali. Stamina sex declinata ; stylus declinatus, filiformis ; stigma parvulum simplex, villosum, __—.— men
Frucr. Capsula sex alvis, oblonga, mucronata, trilo- _cülaris, tribus fissuris per totam longitudinem dehiscens. Dissepimenta tres ex dimidiâ parte valvularum , internè geminatim coalitarum. Placéntarium unum singulæ val- vulæ centrali margine adfixum. Semina adscendentia , depressa, alà membranaceä cincta. Albumen subpellu- cidum carnosum, Embryo minimus compressus,
Ons. Genue valdè hemerocallidi, lilio et agapantho proximus, Hemerocallidem refert corollæ , staminum et styli formä , differt vegctatione et fructificatione, Lilium
scriplion complète que pour ce genre. Il est étonnant que les plan- tés dont il S’agit ici, si communes dans les jardins , n'aient pas êté
(u)
refert corolla campanulata differt corolla tubulosa nec hexapetala. Agapanthum , refert corollà seminibusque imbricatis membranulosis , sed differt stigmate simplict nec trifido, seminibus utrinque , nec apice tantum mem- brana cinctis ; spathâ nullà et imprimis vegetatione.
Crass. Ad classem Tournefortii nonam nempe flore liliaceo ; ad hexandriam monogyniam Linnæi pertinet, In ordine naturali, inter hemerocallideas Br. inqueren- dum genus.
1. Laiperria RECTAC
Spicâ recta aphylla , Émilie, membranaceis , corolle
limbo
Hemerocallis japonica. 8 Ffilld. spec. 2. p. 198 ; enum. 1 p. 599.
Hemerocallis cærulea, Andr. bot. rep. 6. — Curt. mag. 594. — Fent. malm, 18. — Pers. syn. 1. p. 582. — Red, lil. 106. — Ait. kewv. 2 p. 505. — Dum. cours. bot. cult. 2. p. 206. — Poir. dict. suppl. 3. p. 54.
.Perennis foret j junio , fructificat septembri , octobri.
: Habitat in Japoniä (Ait), in Chind (Vent), abanno 1790 in Europa culta. Radix fibrosa alba. Herba formosa glabra. Folia omnia radicalia, petiolâta, raro cordata , sæpius cordato-ovata, apicè äCüta, sublus lucida, marginata , sub 15 nervia. Scapus bipedalis vel cubita- lis, simplex , erectus, aphyllus , floriferus. Flores subspicati , brac- teati, pedunculati , violaceo cærulei , albo notati , pulchri , inodôri. Bracteæ membranaceæ, pedunculo longiores. Pedunculus brevis, colo- ratus, Perigonium basi tubulosum , déin campanulatum , striatum, segmentis nunquam reflexis. Shags thalamo inserta, apice vaidè declinata , antheræ violaceæ , sagittatæ , polline flavo ; stylus decli- natus ; Figira villosum. Capa pendulina , Éfolsovétà , utrinque attenaite, apice dissepimento depressa, Semina chtomgr, opaca , compressa ; membranà nigrà cincta, Nucleus griseus ad basin mar- ginis sitns. Albumen coriaceum ; subpellucidum ; embryo parvus ovatus compressus albus, ( Descr. viv. cult, }
/
(12)
Li
2, Liserria cErNuA.
Scapo cernuo , bractæis foliaceis, corollæ limbo re- flexo.
Hemerocallis japonica. #illd, spec. 2. p. 198. — Red. lil. 5. — Ait. kewv. 2. p. 305, _ Hemerocallis alba. Andr, rep, 194. — Pers. syn. 1. _Lilium cordifolium, Dum. cours. bot. cult. 2. p. 200. exc. syn. Thumb. utroq. rt
Hemerocallis plantaginea. Dum. cours, 1. c. p. 260.
& Limerris SEPTEMNERVIS,
erviis,
1be
»; Septembri ; fructificat..……. Habitat in Japonia in regionibus Fusi et Fokoniæ,
Stylus filiformis , declinatus staminibus longior. Stigma simplex fis- Suris tribus. Germen glaberrimum candidum. ( Deser. vip. cul.)
Libertia septemnervis gaudet scapo articulato, pedunculo.un- guiculari, foliisque septemnerviis ; mihi species distincta videtur.
*
cs)
Livenria HETEROCLITA.
Floribus erectis , capsulà sexloculari angulatä. Hemerocallis cordata: Thumb. jap. 143, — -Gaært. fruct. 2:-p. 484; 4179 .
Perennis floret.…..… Fructificat. octobri. | :
Habitat in -Japoniæ insulà Niphon , juxta Nangasaki. ( Thumb. ) 4
Japonicè. Bakuli et -tepuli, it. Jamma sakuso.
Caulis teres, erectus, glaber , pedalis et ultra. Folia alterna, petiolata, cordata, ovato-oblonga, acuta, supra viridia, subtüs pallida, utrinque glabra, venosa, erecta, spithamea , palmant lata ; juniéra sensim minora et minus cordata. Petioli alati, com- pressi , longitudine folii. Flores terminales alterni, erecti, deflo- ratos tantum vidi. Capsula angulata, ovata ; sex ocularis, glabra pollicaris. Semina in singulo loculamento plurima ( Descr. ex: Thumb. ). Semina obovato-triangula ;, foliaceo-compressa ; diaphana mwarginata ;.margo tenuissimus , latissimus , membranaceus , aureo splendens , transparens , a basi vérsus nucleum duabus lineis opacis notatus, quarum altera a funiculo umbilicali réctiuscula , altera vero sigmoidea ad albuminis latus-flexa, Nucleus per integumentum externum transparens ,-obovatus, ferrugineo fuscus. Albumen se- mine multo, augustius, Carnosu ; durum , album , sub pelluci- dum. | jo minu + ovato oblongus compressus. niveus,
( Descr. ex Gært.) ME ie Poe 5!
Ons. Species valdè distincta, a a onocotyledonarum familiis nempè Liliaceis, Narcissoideis , Irideis , Juncoideis , Colchicaceis, etc. , recedens capsulà sexloculari. Quem characterem pro erroneo: ha buissem nisi a Thumbergio fuisset adnotatus.
ROUCELA. Campanucæ sp. Lin. Lam.
- M''Rovucrr, d’Alost, à qui je dédie ce genre est le premier, depuis Linnée, qui ait écrit sur les: plantes qui croissent dans les provinces méridionales du Royaume. On à de lui deux ouvrages sur la botanique de ces provinces;
1° Traité des plantes les moins fréquentes qui crois- sent dans les environs de Gand , d’Alost, de Termonde etude Bruxelles, un vol. 8°, Brus., 1792;
2° Flore du Nord de la France, deux vol. in-12, Paris, 1803 , dont j'ai parlé dans le discours préliminaire. Lors de la publication de cet ouvrage nous n'avions : aucune notion des végétaux indigènes et l'or peut assurer qu’elle
a été pour là Flandre ce que la = lore française a été pour la France,
- Car. mirr, Calix patens demum increscens. Corolla
. . . . . * vix regularis stylus triangularis, Stigmata trs Capsula turbinata trilocularis apice dehiscens.
Os. Calyce , corollà, capsulà et caule dichotomé a Campanula diversum genus.
1. Rouceza Erinus,
Folus sessilibus ovatis , superioribus oppusitis triden- tatis, floribus subsessilibus.
Campanula Erinus. Lin. spec. 240. — Lam. dict. 1. p: 595. — Desf. ail, 1. p. 181. — FWilld. spec. 1. P» 917.
Annua, Habitat in ruderatis Europæ australioris et inter segetes Africæ borealis,
ES &i À à 2. RoUCELA DRABÆFOLIA.
Foliis sessilibus dentatis , floralibus Le , corollæ tubo ventricoso.
Campanula drabæ miuoris foliis. Data: cor. p. 112:
GC. drabifolia. Sibth. fl. græc. 1. 215. — Smith. prod. græc. 497.
Annua. Habitat in Græcià, in vineis et inter Gosr- pia, insulæ Sami et prope Athenas.
KOPSIA. Ororancmes sp. Tourn. Lin. Desf. Juss. Gaært.
Je dédie ce genre à M' Kors, auteur de la Flore Batave, Cet ouvrage a commencé à paraître en 1800 et jusqu'ici ne renferme que. des phanérogames. Ges plantes , indigènes aux provinces septentrionales et dont le nombre est de plus de 520, sont accompagnées de figures dessinées par Serre et fils, d'Amsterdam.
La Flore batave est sans contredit le plus bel ou- vrage qui ait été publié sur les plantes indigènes au royaume des Pays-Bas.
Car. mir. Calyx monophyllus quadridentatus. Corolla quinquefida. Capsula unilocularis bivalvis,
Species plerumque ramosæ et forsan perennes.
Oss. Genus cum Orobanche (*) diu confusus , differt tamen calyce monophyllo nec bracteiformi diphyllo ; corollà subæquali quinquelobatä nec rigente quadripar- tita. À Phelipeä differt calyce quadridentato,
1. Kopsia RAMOSA.
Caule ramoso , bracteis ternis, calyce brevi.
Orohanche ramosa , floribus purpurascentibus. C. Bauh. pin. 88. — Tourn. inst. 176.
Orobanche ramosa, Lin. Spec. 882. — Bull. herb. 4. 599. — Poir, dict. 4. p. 6253. — Lam. ill, 1. 551. J- 2: — Smith. brit, 671. — Desf. atl. 2. p. 60. — Dec. F1. fr. n° 2458. — Pers. syn, 2. p. 181. — Hoor. orob. p. 3, n° 7. ;
(*) En char. orobanches reformatus : Calyx bracteiformis di- pbyllus ; corolla quadripartita rigens,
(17) 8 Caule simplici. Habitat in Europà ad radices se ééhoihis pa-
rasitica,
2, Koprsra ARENARIA,
7
Caule nine, bracteis solitariis , calyce brevi.
Orobanche cretica procerior non ramosa caule tenui, flore parvo subcæruleo. Tourn. cor. p. 10.
O. arenaria. Bieb. taur. 1220 et suppl.
O. ramosa. Gært. f. carp. 43. t. 185 : non syn.
Habitat in arenâ mobili deserti Astracanensis atque - Cumani, in Polonià et Taurina. ( Bieb.)
An huc quoque referendum O. ramosam caule sim- plici auctorum ?
3. KorsiA CÆRULEA.
Caule subsimplici , bracteis ternis , calyce tubulato. Orobanche purpurea. Jacq. “Austr, t. 276. O. Lævis. Lam. fl. fr. 2 p. 327. — Poir. dict. 4.
p. 622. O. cærulea. Pill. delph. 2. p. 406. — Smith. brit.
670. — Dec. fl. fr. n° ps — Hoor orob, 3. n.° 5, Hab, in pascuis.
4. KopsiA INTERAUPTA.
Caule flesuoso , spica interruptä.
Orobanche ramosa. Thum. prod. cap. p. 97. O. interrupta. Pers. syn. Lc,
Habitat ad promontorium bonæ spei.
(18)
5. Kopsia ? LONGIFLORA.
. Caule hirsuto villoso ; Subramoso , corollæ — lon- gissimo. O. longiflora. Pers. Syn. L. c. Habitat ad promontorium bonæ spei. ( Herb. Juss. Lu) Srgcres EXCLUDENDEÆ. Orobanche ægyptica. Pers: — Phelipea ægyptica. N. O. insignis Clarke ex Spreng. = P, insignis, N.
REINWARDTIA. Lin sp. Roxb. Smith.
Une des plus belles plantes d'ornement nous rappel- lera le nom de M° Réiwanor, professéir de Botanique, à Batavia (*} ,: auteur d’un discours intitulé’: Oratio de ardore quo Botanicæ cultores in sua studia feruntur, in-4°, Harderwick, 18or.
M° Reinwardt 4 aussi donné dans le Kruydkundig handboek de Stékhovén , un stpplément dé plantes rares. Il paraît que dans ce tems il s’occupait de la rechérche des végétaux indigènes, puisque De Geer dit : « ..…. vir rei herbariæ scientissimus Reinwardt , professôr Ams- telodamensis , qui plures etiam novas possidet stirpes , . atque siquis alius de florà nostrà mereri possit et ut speramus merebit aliquando. ( Geer. Spic. p. 24, )
Car. nirr. Calyx urceolatus, quinquepartitus , per= sistens ; corolla monopetala ; stamina quinque persis- tentia , basi coalita; styli tres, stygmatibus capitatis ; capsula sexlocularis.
(*) On lit dans les annales des sciences physiques l’article sui- vant, de Mr Temminek, de Leyde : « Ce savant ( Mr Reinwardi ) doit revenir sous peu dans la mère patrie , après une absence de cinq années , employées à des recherches dans l’île de Java , seule partie de nos colonies dans l'Inde qu’il ait visitée, Riche d’observations en tous genres , il se hatera sans doute d'en communiquer les résultats au public , qui les attend avec l'intérêt qu’inspirent toujours les tra- vaux de cette nature, Déjà nous avons reçu pour le musée national deux riches em her ; 1] accompagnera lui-même le troisième, Puis- sent les objets précieux dont ils sont composés indemniser les sciences de la perte des trois envois précédens engloutis par les flots ! bientôt ce savant ya reprendre parmi nous le cours de ses utiles travaux, L: chaire d'histoire naturelle , la direction du Jardin Botanique de l’'Uni- versité de Leyde lattendent, » Tom. 7; p. 177.
2
. (20) REINWARDTIA INDICA,
Foliis ovatis, glabris, floribus lateralibus.
Linum trigynum. Roxb. — Smith: exot. bot. 31. £. 17. Poir. dict. suppl. 51. p. 442.:—: Dum. Cours. bot. cult. 7. p. 265. — Roem. et Sch. syst. 6. p. 754. j 33 fs Perennis, Habitat in India orientali.
Nomine R. Petiolatæ , an pro specie distinctä sit hebenda planta à Roëmero indicata foliis petiolatis , 6blengis ?
.CASSELIA..... É
Ccanvrsoides Poerh. — PuLmonanit sp. ‘Lin: Lire Ménrensia ROPRe 2 Taruosrermt sp Léhin. us
Ce genre , nous ee le. souvenir de Fam da nos compatrioles , savoir ; de Mr Casse * professeur au Jardin Botanique de Gand , dont nous avons à déplorer la perte récente , et de M" Vax Casser, à Gand , aussi savant Botaniste qu ‘intelligent cultivateur, qui a enrichi les. Jardins ‘de la Belgique d’une multi- tude de plantes rares et. nouvelles. Dumont de Courset et Decandollé se sont plu à à rendre hommage à sa ma- gnifique collection , lun dans le botaniste cultivateur, l'autre dans la relation de son voyage Bolsuique dans les Pays-Bas.
M: Cassel était autett de plusieurs ouvrages :
1° Versuch uber die naturlichen familien der pflan- zèn mit racksicht , Que ihre rs un vol. in-8°, Role RE
2° Lehrbuch der stortichen” pan oidiung ; à rai 8°, Francfort, 1815 3 +
5e Morphonomia Botanica, sive observationes circa evolutionem et proporlionem partium , ed. © Las in-8° Coloniæ , _1802 ; ed.° 2e , in-12, id, 1820.
‘Car. nrrr. Calix brevis, ad basim usque quinquepar- ütus, post florescentiam immutatus. Corolla infundibuli- formis , limbo quinquelobato plicato , fauce pervi. Stamina, fauci tubi adaata, antheris incumbentibus. sa=
gittatis. Stigma obtusum, Plantæ perennes ex hemisphæro boreali , foliis ct
(22) libus post florescentiam excrescentibus ; a pulmonarià diversæ calyce quinquepartito immutato nec quinquefido demum increscente : a lithospermo calyce immutato nec demum increscente , antheris sagittatis nec oblongis et stigmate PR nec bifido : ab utroque habitu
ge Me PRET à $ FE sectionum,
EAbar FAN
A
Caule suberecto, . . . .”. 2
- Calycibus glabris. L ‘Caule déni: Lan
* CauyciBus. misP1DIS,
. re 45098 Ge soie m< DE SERMES Ss
1. CASSEL En Ne - Pilosinscula , foliis ovato-oblongis acuminatis , floribus paniculatis , calycibus hirtis. . Pulmonaria paniculata. Ait, kewv, 1. pe ab; : ed. 2.4 1. D. 295. — Lam. ill, p. 406. — Poir. dict. 5. p. 736. — Pers, syn, 1. p. 161. Lithospermum paniculatum, Lehm. asp. 206. . Perennis, Habitat ad fretum hudsonis.
-2. Cassecra DavUEA.
Foliüs pilosttscule s ‘radicalibus ovatis oblusis , supe- rioribus lanceolato - - oblongis » acuminalis , floribus pa= niculatis, PS
Pulmonaria davurica. H. Gorenk. ex Roëmé et Sch. syst. 4. p. 55. — Sims. mag. 19435.
Lithospermum davuricum. Lehm, asperi if. 212. Perennis, Habitat in Davurià.
(35 ) à 87 Cassbcia “GRACILIS,
F olüs radicalibus petiolatis , spathulatis, caulinis ses- silibus , lincari-lanceolatis ; floribus paniculatis , nutan- tibus.
Pulmonaria gracilis. Roem. et &ch. sÿst. 4 pe 747:
Habitat ad Ochotensem, sinum et-in insulis adjacen- tibus.
A 4, Cassetix VIELOSUL. A.
Foliis cordato=vvatis subtès sericeis | margine FR : _ Lithospermum villosulum. Lekm. asp 203... Pulmonaria villosula. Roem. et Sch. syst. 1. pe 7 Perennis. Habitat ad Carpathos.
+ Cacyalus GLABRIS, GAULE SUBÉRECTO. 5. CassecrA siBiricA.
Folüs integris glabris , radicalibus cordatis + Caulinis ovalis , Calycibus açatis.
FT foliis bus cordatis , né ovatis, Gmel. sib. 4. P. 15. 1. 39.
Pulmonaria sibirica. Lin. spec, 194. — Lam. ill. 1854. à — Poir. dict. 5. p. 756. — KVilld. spéé: 1. pe 7702. — Roëem. et sch. syst, p. 56, excl. syn. Prush.
: Lithospermum sibiricum, Lehm. asp. 209.
Perennis. Habitat i in Sibirià ,iù sylvis a ad Lenam flu- Yium,
+ 6 Cumarts DENTICULATA.
Caule erecto , folis ovato-oblongis acutis, calycibus= que margine denticulatis.
(24) Pulmonaria sibirica. Prush, amcr. 2. p. 729, eæcl. syn. Lithospermum denticulatum. Lehm, asp. 210. Perennis. Habitat in Americà septentrionali,
. 7. CASSELIA VIRGINICA.
Caule erecto foliisque glabris, radicalibus ovatis , caulinis ovato-lanceolatis integris , calyce lævi.
Pulmonaria virginica. Afill. dict. 6. p. 197. — Lin. spec. 194. — Lam. ill, 1833. — Poir. dict. 5, Ps 7 746. — Mich. amer: 1. ps 131, — Pers: Syn. 1. p. 161.
Mertensia pulmonarioides, Roth. cat, 1. p. 54. — Moench: meth. suppl. p. 149,
Lithospermum pulchrum, Lehm. asp. 207.
Perennis, Habitat an Virgimià, Carolinià ad ripas arenosas. E |
8. CasSELIA LANCEOLATA, :
Caule erecto foliis radicalibus longissime petiolatis lanceolatis , caulinis lineari oblongis.
Pulmonaria Janceolata, Prush. amer. 2. Pe. 729.
Perennis. Habitat in Luisianä superiori.
9. CassELra SIMPLICISSIMA.
Caule erecto simplicissimo, folis ovato - nee “ calycibus undulatis rugosis asperis.
Pulmonaria simplicissima. Ledebour : Roem. et Seh. syst. 4. p. 746.
Lithospermum simplicissimum, Le4m, asp, 211.
Perennis. Habitat in Sibirià orientali.
NT
« 10. CAssELIA BRACTEATA.
Glabra , folus PET petiolatis , superioribus cordato-amplexicaulibus , Summis opposilis,
Pulmonaria bracteata. ÆWilld. Mss. ex Roem. et Sch. 4. p. 747
Perennis. Habitat in monte Sinaja sopha Sibiriæ.
F#* CALYCIBUS GLABRIS , CAULE DECUMBENTE. 11. CASSELIA MARITIMA.
Caule ramoso procumbente , foliis carnosis, ovatis ; glaucis caloso-punctatis , racemis foliosis.
Cerinthoïlles argentea flore pulchrè cæruleo. Boerh. lugdb: 1. p. 196.
Pulmonaria maritima, Lin. spec. 105. — Lam. üll, 1893, — Poir. dict. 5. p. 736. — Sm. brit, 216 ; Engl. "bot. 368. — Pers. 1. c. — Lodd. bot. cab.
Jithospermum maritimum. Lehm. asp. 205.
Perennis. Habitat in maritimis arenosis Europæ occi-
dentalis et borealis. ( In Belgio nondum reperta.
12° CassELIA PARVIFLORA.
Caule diffasn procumbente glaberrimo , foliis ovato Spathulatis tarnosis , pedunculis lateralibus unifloris,
Pulmonaria parviflora. AMich. amer, 1. p. 152. — Prush. Amer. 1. p. 131.
Perennis. Habitat prope flumen St Laurent.
Eadem ac C. maritima ?
DEMAZERIA.
Cyosun sp. Jacq. obs, — Poz, sp. Jacg. ‘ic. rar. ; Boauv. — Bnizx. Sp. Scop. — Tmric. sp. Aït. ; Vahl.; Lam. Ë
Je dédie ce genre à mon ami M: H. Desmazières ; botaniste très-instruit | auteur d’une Agrostographie (*) du Nord de la France ; imprimée à Lille ; em-1811, in-8°, et qu’on m'a assuré avoir été traduite en anglais.
F sea #
belgique, je Comparerai le nombre des graminées qu’elle doit com= prendre avec celui des mêmes plantes décrites par les auteurs qui ont trailé des plantes indigènes. {>
OUTRE s pus a 2 Er Lesnsounors, ,:. » Denix et Passy, n Valse |. STECKAOVEN , . . . 5: 100 Hocquanr ,... . à» Desmaurères , .. » Leseuxe,. ... »
°» » » » = » » » » » »
Frs vrrE vers vu
135
La Flore belgique en comprendra plus de deux cents, outre un nombre considérable de- variétés’, ce qui paraîtra très-éton- — si vu) que le dernier compendium _ la Flore
ritannique de Emith men c rend que 12 espègés ’Agrosto-_ logie Eee de Gaudin 18 ; + Ja pe de la Flore Française 227, : On voit par I combien le célèbre. Decandolle s’est trompé lors- qu'il dit, dans la relation de son voyage botanique M 8 insérée dans les mémoires de la société d'agriculture de Paris, tome 14, page a18, que la botanique indigène. à nos provinces n'offre qu'un intérét très-borné > et plus loin, page 220 : « La » Belgique et Ja Flandre ont été décrites, quant à leurs végé- » taux indigènes, par Necker , Lestiboudoïs et re ; leurs >» Ouvrages quoique en apparence fort incomplets, laissent ce » dant peu de choses à désirer, elc, » Sk es.
Les descriptions des plantes sont très-bonnes et on y
trouve d’excellentes observations sur la culture et les
- maladies des grains.
Rachis articulato - dentata spicata. Spica simplex lo- custis distichis planis sursum versus majoribus. Glumæ acuminatæ , æquales, carinatæ , mulüfloræ , flosculis distichè imbricatis breviores. Calycis palea exterior Carinata , subacutäâ , interior bifida. Corollam videre non mibi contigit,
Oss. A cynosuro , poâ et brizà, differt rachi articu- lata ; à beckmannià , glycerià et catabrosa , spica moi nec ont , vel spiculis tribus in quoque racheos dente ; a schlerochloa glumis æqualibus, acu- minatis, mulüfloris, nec inæqualibus , cbtusis pauci- floris ; a dineba et tritico, paleis muticis.
1, Dimazenta sicuLA,
Cynosurus siculus, Jacg. obs. 2. p. 22. 1, 43.
Poa sicula. Jacy. ic. rar. 2. t, 505. — Desf. atl. x. P+ 76. — Pers. syn. 1. p. 92. — Beauv. agrost. 175.
Briza cynosuroïdes, iScop.
Briza eragrostis. 2. Lam. dict. 1. p- 464.
“Triticum ünioloïdes. Ait. kevv. 1. p. 122; ed.° 2. x, P:+ 182. — Vahl, symb. 2. p. 26. — Willd. spec. 1. p. 483.
Triticum brizoïdes. Lam. dict. 2. p.-56x ; ill, vis.
Annua, Habitat in Siciliæ et Babariæ arvis.
MUSSCHIA,
Camranuzæ sp. Lin, f. Juss. Lam.
Ce genre portera ‘le nom de Mr J.-H. Musscus , directeur du Jardin Botanique de Gand, et dont il a donné deux catalogues , l’un en 1510, in-8°, l'autre sous le titre d’Hortus Gandavensis en 1817, inh19°; le premier rangé suivant l’ordre alphabétique , renfermait déjà un nombre considérable de plantes rares, mais dans le second, classé Suivant Je système sexuel, ce nombre est porté à 4108 espèces. Aujourd’hui le Jar- din de Gand est encore beaucoup! enrichi , et M." Mussche se propose d’en donner un nouveau catalo- gue. L’Hortus Gandavensis est doublement intéressant en ce qu'on ÿ trouve l'indication des plantes’ qui sont propres à la Flandre orientale, c’est tout ce que nous connaissons des travaux de Ch. Van Hoorebeke.
Peu de personnes ont contribué aussi efficacement que M° Mussche à étendre le goût de la Botanique dans ce pays , et pour faire son éloge en. un mot, il suflira de dire que c’est le Thuin de la Belgique.
Can. pire. Calyx quinquepartitus, Corolla basi calycis inserla , quinquepartitä. Stamina basi serrato — dilatata inflexa. Stigmata quinque convoluta, Capsula quinque- locularis. |
1. Musseuia aunea.
Gaule paniculato, folüs elliptico-lanceolatis.
Campanula auvea, Lin. f. suppl, 141. — Lam, till. 2519. — Pers. syn. 1, P+ 192. — Poir, dict. suppl. 2. P: 59 — Ait. kevy, 1, p. 551, — Roem. et Sch. syst. veg. 5, p. 109,
(29) #4, Musscuia ANGUSTIFOLIA.
Foliis angustioribus. Perennis. Hab, in Madeira, « In litiore, 8 In inte- rioribus insulæ.
HOCQUARTIA. AmSroLocuLx sp, Lam. Willd,
Ce genre est offert aux manes dé M* abbé Hocquarr, ci-devant principal du collége d’Ath, botaniste trés-zélé, auteur de la Flore de Jemmappe. in-12 , Mons, 1814.
M' Hocquarr y décrit environ seize cents plantes dont plusieurs sont nouvelles et beaucoup tres-rares.
Car. Dirr, Perigonium basi ventricosum dein incur- vum coarclatum limbo trifñido plano lobis æqualibus. Antheræ sex biloculares, geminatim pistillo triangulari insertæ. Fructus...…........
Genus medium aristolochiam inter et azarum.
1. HocquarTiA MACROPHYLLA,
+
Foliis petiolatis cordatis, pedunculis unifloris brac- teatis,
Aristolochia macrophylla. Lam. dict. 4. p. 255.
À. Sipho. L’Her, stirp. nov. t. 13. — Mich: amer. 2, p. 161. — #Willd. spec. 4. p. 155.
Frutex. Habitat in Carolinià et Pensylvanià,
2. HocquartiA TOMENTOSA.
Foliis cordatis subtùs tomentosis , pelancalis solita- ris ebracteatis.
Aristolochia tomentosa. Sims. cab. 1569. — Ait. kevv. 5, p. 224. — Prush. amer. 2. p. 745.
Frutes. Habitat in Carolinà.
NYLANDTIA, PorvceirÆ sp. Lin: Lam, Pers. :
Pierre Nycanor est, je pense, le premier qui aït entrepris de donner l’histoire des plantes indigènes aux Pays-Bas. Il paraît qu'il avait parcouru les diverses provinces avec succès , puisqu'on trouve dans som Nederlandtse herbarius , plusieurs plantes rares et qui n'ont pas été retrouvées depuis lui, Les descripuions de Nylandt sont très-bonnes pour son tems, et si cet ouvrage n’a pas été plus connu, c’est sans doute à cause qu'il est écrit en hollandais, car on cite souvent des ouvrages qui lui sont de beaucoup inférieurs ; les figures qui accompagnent ces descriptions sont en bois et mé- diocres. On a de, cet .auteur plusieurs ouvrages sur la Botanique ; savoir :
1° De Nederlandtse herbarius of Kruydt-Boeck , un volume in-4° , Amsterdam, Ja première édition en 1670, la seconde en 1682 ; je crois en avoir vu citer d’autres. Nylandt a joint à cet ouvrage les plantes exotiques cul- tivées le plus communément dans les jardins et les plantes officinales, Je pense que c’est ce même ouvrage que Linnée cite page 129 de sa bibliothèque botani- que, sous ce titre : Herbarius Belgicus sive Neder- landsche Hovenier.
2° Herbarium S. Kreyterbuch , Osnabr. , 1672 , in-{°. ( serait-ce le même ouvrage ?)
3° Neus medicinalisches Kräuterbuck, un vol. in-f°, Osnabruck , 1678.
"6
Can, mir. Calyculus triphyllus brevis, segmentis sub æqualibus, Calyx dipbyllus corollà longior. Corolla mo-
(33) mopetala , petalis superioribus alæformibus , inferiori
inflato calceoliforme , externè infra apicem fimbriato, Fructus bacca esculenta,
1. NYLANDTIA SpINOSA.
Polygala spinosa. Lin. spec. 089 ; Mant. 457. — Poir. dict. 5. p. 493. — Wild. spec. 3, p. 886. — Pers. syn. 2. p, 275. — Ait. kewv. &. p. 244.
Habitat ad promontorium bonæ spei.
STERBEECKIA,
Pezzæ sp. Lin, Bull. — Herverrx sp. Gled.. Bull. — CraTerezzÆ sp. Pers. disp. — Meruin sp. Pers. syn. Dec. — Cavruareurt sp. Fries,
François Van Srenseecr , à la mémoire de qui je dédie ce genré , est le premier qui ait traité spéciale- ment des champignons , et son Theatrum Fungorum est la plus ancienne monographie de famille que nous ayons en botanique. Nous avons de lni deux ouvrages :
1° Theatrum fungorum, un vol, in-4°, Anvers, 1675 ; à la suite duquel on trouve un traité sur quelques plantes vivaces. L'ouyrage entier renferme trente-six planches très-bonnes pour le tems où vivait Sterbeeck, et qui ont été dessinées et gravées par lui, s
2° Citricultura , un vol. in-4°, Anvers, 1682 et
1762. .
Pileus coriaceus , infundibuliformis , pervius » Cum Stipite tubiformi confluens , hymenio venoso vel rugoso reticulato, ’. 1. STERBEECKIA CORNUCOPIOÏDES,
Rugis obsoletis , inæqualibus , vagis.
Fungoides nigricans majus cornucopiæ formä. ail, bot. 59. +. 15. f. à.et 3: — Mich. gen. pe 201.
Fungoidaster cæspitosus , supernè fuscus infernè ci- nereus. Mich. gen. 201. t. Ba. f. 5.
Fungoidaster qui fungoides tubæ acusticæ formA , fus- Cus, exlernè cinereus, Mich. 201. t. 80. fe 6
Peziza cornucopioides. Lin, spec, 1650, — Bull. herb, 1, 150,
( 54 )
Helvella cornucopivides. Bull. ferb. 2, p. 291 é 498: f. 5:
Craterella cornncopicides. 2e. disp. ue. que
Merulius cornucopioides: Pers. syn.-fung. 491: — Dec. fl. fr. 546. — Alb. et Schwv. fung. nisk. 694.
Cantharellus cornucopioides. Fries. SYS* me P- #2
Habitat in syvis automno.
2 Srerseronta HYDRILOPS.
Venis crassis distantibus.
Helvella hydrilops. Bull. herb. 2. p. 292. t. 465. Te +
Merulius DyAleps. Dec. & fr Jr. 545 ; excl. var. 2. Sr. crmiei. Prseeesh
Merdlive Ro Pers te, et Descr. 10. t. 3. f:
3; Syn. 490. — Alb. et Schw. f. c. 695. “Conihaseltéé cinereüs, Fries, syst. myc, p. 320. *‘Häbitat ad terram in sylvis. -
ra a bé
: CHAPITRE DEUXIE | 7 ras
+
agi ou 1307 #18 Molr:zsldst 590 6h sgcsn'k oun
QUE i FE ue arr ue ga lg: un got AS of
: vis sb shodisgr auf asroiz
727 gr ss 3 ee ; > a
ur gets. Jasvuor DIbÜT 5 10 » jsfue + al +64
13 Ari
& > ire PR RE : F 532289 x 29 200 2°p
rRSTIÉX 22069q6# ai güni sus Le sans À “smob ans
CFA eHSriD 1040 + L'étude dë la LA nécessite, . # bete perte lyse des végétaux: et la connaissance de leur symétrie; par l’une on sépare , avec l'autre on rapproche un _ être de ses semblables. La plupart des botanistes, pa- raissent avoir méconnu, cette, vérité puisqu'ils n'ont procédé que, par l’une ou par, l’autre de ces méthodes: ainsi le système de Linnée est une méthode d'analyse ; celui de Jussieu’en est une de, symétrie; mais. en revan- che le système sexuel. n’admet. aucune symétrie; et le système maturel souffre difficilement l'analyse. Par le. mot d'analyse. je n’entends pas parier de .ces espèces de tables du règne végétal telles: qu'on en trouve dans. la Flore française de Lamarck, et Decandolle , dans le Synopsis plantarum de Batsch ; etc. Ces tables, tout in- génieuses qu’elles sont , ne c duisent que bien impar-, faitement à la connaissance. de, la botanique, elles n’ap-. prennent rien que le nom des. plantes et par cela mème, qu'on n’est pas obligé de comparer les genres êt les espè-. ces, on ne retient aucun caractère générique ou Lu
rt
_ (3%) c'est ee que ii duré bien des fois chez des person- nes formées uniquement à cette école ; ‘jé pensé donc que l’usage de ces tables doit être fort restreint et qu’en le rendant trop général , on ne forme que des empi- riques. Une méthode d’analyse est celle qui exige la comparaison des caractères ; le système sexuel est le modèle le plus parfait en ce genre, ‘cependant ce sys-
tème que l'on a tant anté Eu pee us que + autres à l'abri des anomalies , au con , C'est celui qui y
est le plus sujet ; on a répété souvent avec emphase que toutes les plantes peuvent y être classées , c'est sans doute à cause qu’une infiuité d'espèces peuvent y trouver diverses places ; Linhée ayant tout sacrifié à la considération des étamines et des pistils ; a rejeté tout autre moyen d'analyse, en sorte que les plantes dans lesquelles les étamines varient en nombre sont in- trouvables dans cette méthode ; quoi qu'il em soit, le système bit! 666$ plal” Vonimods” de toux quinous sont connus et le sera encore long-tems , peut - - être toujours.
Si l’étade de l'analyse est simiédis-utiinititine; celle de la symétrie , l’est encore bien davantage ; c’est vers elle que doivent tendre tous les efforts des bota+ nistes, puisque c’est de la connaissance des affinités que résulte le plus beau point de vue de la science des végétaux, A la vérité , bien des botanistes pen- sent avoir tout gagné lorsqu'ils ont découvert le nom d’ane plante ; mais même Pour parvenir à cette con= naissance , l'étude de la symétrie est encore essentielle, puisque c’est par elle seule que l'on peut comparer une espècé avec ses affines et ainsi s'assurer de son iden- tté, Voila ce que Bisnodi de botanistes ne veulent
(37)
pas comprendre ; ayant contracté l'habitude de ne voir dans les plantes que les étamines et les pistils , ils ne conçoivent aucune affinité hors des organes sexuels: en cela , comme en bien d’autres choses , ils ne suivent pee lee sntltepise de Liens : eu D prier Val à la recherche des rapports naturels des plantes. Mal- heureusement le travail de ce célèbre naturaliste n’étant assujéti à aucune base fixe est d’un vague et d’un ar- bitraire extrêmes. Adanson est véritablement le premier qui se soit occupé à circonscrire les caractères des fa- milles naturelles et il ser2 toujours considéré comme Je fondateur de la symétrie , maïs son ouvrage n'es! soumis à aucun système , en sorte que ses familles présentent beaucoup de difficulté dans l'application des caractères, Il était réservé à M’ De Jussieu de présenter le premier une méthode qui, rassemblant par classes les ordres qui avaient le plus d’affinités, rnris des MORE por notre © à , de points de repos ; aussi.sa classification est-elle vrais ment symétrique en ce qu’elle tend à r. rer les êtres qui ont le plus de rapports. . Il faut cependant en convenir , la méthode de Jussieu, malgré sa supériorité. marquée sur toutes celles qui avaient précédée , n’a pas acquis ce degré de con- fance qu’elle méritait : plusieurs raisons ont particu- Due contribué à cette diversité d'opinion, 1° La première division des Acotylédones , Monocotylédones et Dicotylédones est d’une application très-difficile dans bien des cas, trompeuse dans plusieurs autres, Aïnsi plusieurs Dicotylédones sont de véritables Acotylédones, tels sont par exemple : le Cyclamen , la Cuscute, etc. ; d'autres fois au contraire des Monocotylédones ont deux
%
(5)
cotyldons à ; commê La ‘Cycas et Je Zamiä ; ‘d’ailleurs les auteurs même les plus célèbres ônt souvent vacillé sur ce point, ‘ainsi Jussieu et Richard ‘regardent ke Nymphæa corime monocbtylédone , ‘tandis que: Decan- dolle et Correa le pensent dicotylédone: L'Aristoloclié, l'Asarum , sont ges pour Gærtner , et icotÿlédones pour ‘Jussieu. EU La: distinction qu'établit u ‘de. la tot” du calice, toute sa “n'a pas été énvisagée de mênié par tous les Dolanistes : plusieurs n’ont pas voulu” s’asi treindre à voir un calice dans le Lys , le Nyctage ; etc. Les: lois de la Tarcosoee n’ont pas paru plés uis m ’empêècher de voir 1 je de. re Le ete du N) yctago ; .coro articulée! sur un ‘calice édenté , persistant et en Fran le fruit. Les Nyctaginées_ et les Plus baginées sont considérées “core”: étales , 0 * qué plusieurs campanules ( et bruyé êres à corolles marcescentes
sont reconnu monopétales. 5° L'insertion dès étämines,.
est souvent encore plus équivoque ; elle n’est pas const tante dans le même ordre ni même danse geure le plus : naturel ainsi qu'on peut Je voir dans notre genre
rtia ia à A, a fallu ee cette Hero en ee
PRE free
jouis facile, elle est mème aisés fAEGTE comme dans les : nyctaginées , etc.; d’ailleurs l’étamine est un Cr= gane souvent exigu ;. ce qui augmente encore 1à difficulté. On voit voit par © ce qui î précède que le sy: stême de Jussieu n’est pas une cru d'analyse V5 s’en servir. r il
Sr + Gi 1
faut, | parfaitemen
no “ F ceux “qui ont acquis ‘cette connaissauce, Je pense donc qu'une bonne méthode doit
(59 )
Fer parce. que. l'analyse, stp parvenir à la. _connaissance des, af init pe 3, parce . que, «| la symétrie. ; est. ‘essendielle,. pour = rectifier l'analyse: et_comme. celte, dernière. d doit se. prêter ; aux affinités les. classes de Ja méthode doivent êtr symé- triques et les _sous-divisions € en même-tems. sym al Iytiques . bien entendu que, l'analyse doit. “rectifier les: anomalies. qu es méthode ne saurait. éviter et
que. j'ai. KT : daus Va its me je propose. La première question qui se présente a, celui qui eche erche. les. bases di des, divi isions «primordiales d du règne est de, savoir, quels. sob, les. organes. qui. ont le: plus ie, xaleur, et de conslancg. x celle question m'est Leg P naifà ea grands 1 pont
rés et Ja. division des. bes q leur paraissait. $ sis naturelle. ne peu si ouffri à un examen approfondi. Pour ce qui es, des organes tirés de la fleur, Bi æt, Tournefort. ont, donn nné. Je. préférence à Ja c , C0 rolle ; rpeee br FPE: Maguol ; 5 ice ice 3. Linnée et. Giepusse araadé ta ; Royen,
ET etes mie)
(40) Porganisation constituant la simplicité des êtres , il s’en suit que les organes reproducteurs sont plus simples en raison de la simplicité d'organisation ; il ne faut donc pas chercher dans tous les végétaux des étamines et des pistils , mais bien un organe fécondateur et un organe fécondé qui sont contenus dans des appa- reils plus ou moins compliqués ; dans les plantes à fleur cet appareil mâle est l’étamine, qui est con posée d’une agrégation d’orchiums ou grains de pollen souvent renfermés dans un sac qui porte le nom d’an- thère et qui est tantôt sessile tantôt stipité, Ces plantes forment ma première classe que je nomme Sraminacite. La seconde classe se compose des végétaux. dont l’or- gane mâle est formé d’un nombre plus ou moins con- sidérable d’orchiums , jamais agrégés ni réunis dans une envelopp: particulière , c’est la Porunace, Ces or: chiums sont très-visibles dans les mousses , les jonger- manes , e{c., ils deviennent plus obscurs dans les putrescenies où cependant ils sont encore très-apparens dans le Xylaria, certaines pezizes, etc. Les enveloppes propres au fluide fécondateur sont d’autres fois indis- tinctes et c’est notre troisième classe , la Feumacs, Ici le fluide féconde les ovules sans être contenu dans des anthères ni dans des orchiums. Sa présence cepen- dant ne peut être révoquée en doute et les conjugées en sont le témoin irrécusable, A l’époque de la fécon- dation, on distingue dans les végétaux de cette classe une couleur plus brillante , qui présage l'approche de l'hymen et indique la présence du fluide fécondateur ; en effet peu après les ovules sont fécondés et repro- duisent leurs semblables : tel est le mécanisme de l’or- . ganisation de ces végétaux.
ne Cette division primordiale, paraît -conforme aux lois de la nature, et lon y reconnaît ces trois: Coupes ; les Plantes , les Champignons et les Algues , qui diffè- rent totalement les unes des autres, par l’organisation , la florescence et la germination. Les Staminacées, sont.les Plantes proprement dites, c’est-à-dire, les végétaux. munis des pores corticaux , de trachées , de moële , de feuilles, de fleurs et d’autres organes très-compliqués ; leurs graines sont munies d’un ou de plusieurs cotylédons. Les, Pol- linacées sont dépourvues de trachées , de fleurs, et le plus souvent de feuilles, peut être même n'existe t-il de vraies feuilles dans ancune espèce; plusieurs jouis- sent de la singulière faculté de pouvoir revivre après avoir été desséchées , alors les fluides se communiquent de proche en proche, et c’est de l'extérieur à l'inté= rieur ; leurs graines sont munies à la germination de filamens byssoïdes. Les Fluidacées sont d’une orgauisa- tion tellement différente du reste des végétaux , que plusieurs naturalistes n'ont pas cru devoir les y ad- vivent dans les endroits humides ; aucun de ces végé- taux n’a de feuilles ni de racine, et le plus souvent ils sont d’un tissu tellement fin, que les plus fortes lentilles ne nous ont encore rien appris de leur orga- nisation. Les uns voguent au gré des ondes, d'autres sont fixés aux rochers, par un petit empatement qui leur tient lieu de racines. Leurs frondes sont planes ou arrondies ; continues ou articulées ,| simples ou | rameuses , les graines tantôt solitaires , tantôt agregées dans des capsules qui n’ont aucune ressemblance avec celles des autres végétaux. L'embyon est dépourvu d'ap= pendices , excepté son enveloppe propre.
(4) “Il ést visible que la division des Acotylédones , Mo- nocotylédones et Dicotylédones « est d’un ordre bien inférieur à celle-éi ; aussi ai- je cra devoir Jui accor= dèr la prioriété dans Ja classification symétrique du rè- gne végétal. Une analogie frappante avec les divisions di règne’ animal, vient en outre certiorer, ces” trois classes : ainsi les animaux rayonnés sont aux mollus- ques ;: ce que es: “fluidacées : ‘sont aux pollinacées , et les vertébrés occupent la même place que les: sta- minäcées. Bien plus ; cette dernière classe se divise de part et d'autre ; en êtrés à squelette couvert: et inté= rieur , età squelette nu et extérieur ; ou ce qui revient au même, dans la première sous-classe, les animaux A rcunse d’une peau , et les végétaux. d’une | écorce ,* dans la EN 2 es anima sont sans. runs ÿi Eee se : din es en pe mc + tirées de l’organisation des. -plantes , savoir: là Corti- | eälicet-là Décorticalie. Les Corticales sont. pourvues. d’écorce , . d’un étui médulaire central , elles croissent en mème-tems , dans les espèces ligneuses , en: hou teur et en épaisseur ; leurs fleurs paraissent ‘dériver du nombre cinq; leur embryon est le plus souvent muni dé deux Cotylédons presque toujours articulés ;: et l’on observe des articulations dans: l’une on. l’autre. de leurs parties. Les’ Décorticales sont dépourvues décorce ; la moële est entremélée parmi des fibres lâches ‘ét intérieures ; : les: espèces ligneuses croissent seulement en hauteur, jamais en épaisseur; leurs fleurs et leurs fruits: paraissent dériver du:nombre trois, l'embryon est muni le ‘plus souvent d’un seul Coty- lédon qui l'enveloppe etqui est Soatéiq avec lui; les
(43) . feuilles ne sont jamais articulées sur la tige ,- ni da - tige sur elle-même. Ces deux sous-classes répondent aux Monocotylédones et aux Dicotylédones : j'ai pré- féré une distinction anatomique , qui est plus ‘facile que celle tirée de l'embryon : si quelques plantes vi- vaces paraissent se soustraire à cette loi, l'inspection * du collet de la racine, ne laisse plus de doute sur la place qu’elles doivent occuper. L'observation de l'écorce et celle des articulations’, sert encore à éclaircir quel-», | ques points douteux , ainsi parmi les Corticales, ou niacées, etc., tandis que les N rmpheacée: Cyca- dées, ete. , doivent être placées parmi les Décortic ou Inarticulées. "HUE La Corticalie se partage en trois divisions. D'abord _
viennent les plantes qui n’ont qu’une seule enveloppe floréale ({ Tegmen ); cette division comprend les dich- nes et les apétales de Jussieu, excepté les Nyctaginées, les Plumbaginées, les Plantaginées , les Euphorbiacées, les Passiflorces , et les: Cneurbitacées, qui étant mue nies de plusieurs tégumens, sont réparties dans la troi- sième division. Je subdivise la Corticalie Solitegmie en quatre ordres , savoir :1.° la Julacie ou les Julacées , : qui correspond aux Amentacées de Tournefort, mais le nom d’amentacées ayant été donné et adopté pour. une famille particulière, je n’ai pas cru devoir le re- produire ici, afin d'éviter un double emploi de mot. 2. La Thalamitegmie qui comprend les plantes dont l'enveloppe floréale simple est staminifère et insérée sur le réceptacle (Thalamus). 3. La Fructitegmie, qui comprend toutes les plantes dont le tégument est in séré sur le pistil où sur l'ovaire, et dont, par consé-
Le at, l'ovaire est infère ,. l’enveléppe__ étant + tantôt
«+ 25 on sépale , tantôt polysépale ; mais toujours - simple, : LA,
e > sur le réceptacle set ne porte pas lés étäminess La deuxième division renferme les plantes .à fleurs
Les Nuditegmées dont le. tégument est. implanté
composées : la majeure partie de: ces-plantes n’ont pas
NE > de véritable, calyce., mais bien, -des_ paillettes qui en
. tiennent lieu, et qui en persistant, forment une petite aigrette Qui couronne le fruit; le stile est toujours simple; lovaire :monosperme est le plus souvent in- fère. Dans, le premier des deux ordres ‘que cette
division constitue, tous les fleurons sont ligulés., c'est
eorolle ;. de la-soudure et delà séparation des péne |
_ lessGes sept ordées-sont : 1.9 Jia Fructungulie dont la fleur étant polypétale , les onglets sont insérés sûr le fruit. Le calyce n’est. jamais articulé--sur. le fruit,
ce qui sert en plusieurs cas à distinguer les plantes - de cet ordre descelles! de la Calicuns lie, 2.° La Fruc- titubie, dont la côrolle :étant monopétale , le tube est inséré sur le: fruit. Le: calice est persistant ‘commie «dans Pordre précédent. 3.° La Calicitübie qui comprend
“lésvplantes dont la corolle est monopétale et‘inséréé sur le-calice, 4° La Calicungulie dont lès pétalès non soudés sont-implantés sur le calice, On-trouve dans
-ces deux 6rdres : l'ovaire supére. et infére, ce qui fournit deux coupes très-faciles et très-naturelles, On : observe Jamais plus d’anomal lies que dans les calicun-
*
(45) À gulées : ainsi plusieurs Tithymales sont apétales ; mais pourvues d’un disque épanché sur le calice , Pt l'avortement de la corolle ; plusieurs Légumineuses et quelques crassulées sont iionipétsleÿe ; certaines ona- grairés ont les pétales insérés tellement au bas du dieu: - qu’on serait tenié de douter de leur insertion , mais leur calice est articulé ; et emporte la corolle ; d’ailleurs ces anomalies sont réparées par la partie analytique ; dont nous parlerons bientôt. 5.° Le cinquième ordre de la Corticalie Bitegmie est la ‘Thalamitubie ; “dont le names corolle monopétale est ‘inséré “sur Je
are ont cs coroile staminifère et les étamines alter: nantes , cependant on y observe des plantes à corolles nues et à étamines PRE En suivant la route que nous avons tenue jusqu'ici , “il né devrait rester qu’un : seul ordre , “mais trop considérable pour ‘être présenté en entier, aussi l’ai-je divisé ra “ sp savoir: 6.° la Thalamisertie ; et 7.° la Thalamungulie premier de ces deux ordres , éinntte. Fa pe é implantés sur le réceptacle, et un gérme simple
placentaire central ; presque toutés ont les PTT plus où moins sondées par les filets et corollé pseudo- monopétale, Dans le second, les pétales sont ue au réceptacle , l'ovaire est un fruit compôsé ou simp
_h placentaire pariétal ; les étamines ne sont jamais soudées par les filets, et la corolle est constamment polypétale. Par cette ‘énumération des ordres de la Cor= ticalie , il est facile de voir que j'ai -donné la préséance à l'insertion sur la soudure ; préséance avouée par tous les botanistes , mais qu'aucun n’a encore employée. * Notre deuxième ne” la D
LE"
réceptacle ; la majeure partie” dorpégeautt de œt
LS (46) inerte divisions , savoir : la Bitegmie dont les plantes ont deux enveloppes, la Solitegmie dont les plantes n’en ont qu'une. seule; et l’Insolitegmie où ‘les plantes à 1égamients. insolites: : La Bitegmie se Subdivise :en trois ordres ;..savoir. : la Thalamiflorie dont les pétales sont insérés sur le réceptacle; La Fructiflorie dans laquelle, ils sont insérés sur le fruit ; et. le Caliciflorie, dont l'enveloppe intérieure , corolle ; _ cupule ou: coronule ; comme. on. voudra l'appeler ; est adnée au calice. La Solitegmie renferme des plantes dont le tégument est implanté sur le fruit ou sur lé réceptacle , ce qui, forme. deux classes | la -Fructaulie et. la Thalamaulie; La troisième division ou l’Insoli-
_ tegmie, est partagée en deux.ordres; dans le premiers les fleurs sont glumacées, dans.le second, élles sont
_ réunies sur.un Spadix. J’appelle LoncGhuvegie.s } l'autre Spadicie. Tels sont lreyorires dauds$ 2 aacie au no! bre, de vingt. 8 M sir ieë 14 EH à à us : Comme les familles ro sie Kiné, pe : toujours celles dont les caractères sont les plus faciles à saisir, à cause. qu’ils sont ordinairement tirés de la graine ,, il est essentiel de, rendre les divisions plus 1 aisées . en appellant . analyse, au.secours de la symé- tie,, Cest dans cette vue que je divise chacun des _ xingt premiers. ordres. de.la manière. suivante, d'après
la considération de l'ovaire , des stnmines den Fa :
- du disque. et du fruit. | 4 Fe | 4%. 1. Supero Superoyariæ. CADRE et ne Re
- 6H. Usemtherie, diantheræ , trianthieræ, dot "
| en quinantheræ, sexantheræ, septantheræ , par * ‘ theræ,, nonantheræ , decantheræ ; multantheræ., F0
-$. LL Unistilé dti, “tristile ; grade + , qui Ps multistilæ, *
t ” ) :
Se Y. Fructus. hé ses ER imioposison, -
Brera L né ses re En sa ps LE pr
Li . Dehiscens. gré ESA
AIndehiscens. es sise ne conduit pas imnédiegetis & la connaissance de la famille | mais à celle dû genre , et lorsqu'on y est parvenu , on remonte aisément à la place qu’il occupe , et à la famille dont il fait partie.
Un autre. avantage. de ee genre: damiree ; or +
se prêter aux ano
éviter; un ‘exemple nent que Hé mieux que tous les raisonnemens. Le genré Cerastium , qui fait partie des Stellinées , ayant les pétales insérés sur le réceptacle, et le placenta central, son caractère générique se trouvera placé dans l se de la Tha lamisértie, à la Décanthérie, à fruit simple, sec, de- sai. »: g semidecandrum :#'ayant que cinq éta-
velle ces ts privée de role à et dot: que cinq Ë étarines, la phrase caractéristique se trouvera encore …
ni.
placée, pour eette seule espèce, dans la N:
Quinantherie : par ce moyen, il est facile de remédier
aux anomalies des plantes, du moins de celles connues. _ La Pollinacie qui est notre seconde classe, renferme
deux divisions et cinq ordres. Cette classe fait parie
_ de la cryptogamie de Linnée et des acotylédones de Jussieu. La première de ces divisions est la Virescinie y” dont les mme sont feuillées ou de couleur ; erte
(+) Cerastium apetalum, nob. tahis maille “sti bus ui Anaua. Habitat in Belgio ; Met ver et DS autonmo.
. (48) issant de la propriété de pouvoir revivre
après “aVoié
été desséchées un certain tems ; les trois ‘rdres de la Virescinie sont l’Arcanie , , l’'Uriiulinie ét la Scutellinie, dans le premier les péricarpes sont nus dès leur jeu- nesse, dans le second ils sont d’abord recouverts par une calyptre, dans le troisième Re fruits “consistent
Fungus des anciens. Ces: végétaux sont dépouvus de toute espèce de feuilles et affectent des formes in- solites et bizarres ; ils sont tantôt nus, tantôt conte nus dans une espèce de bourse { volva) , qui s’entrotvre et fait place au Champignon : dans cet état, les graines
sont cachées” dans l'intérieur ; < re ere hr
Sa” troisième æ dede c dar à 2 qui se partage en trois As NS "de la fruit 2 cation, savoir : 1° la Fartinie, c’est-à-dire, les Flaidas cées dont les graines sont parsemées en grand nombre dans l'intérieur des rondes, et ne pente sortir
À que par leur destruction, Dans cet ordre , on n’ob- serve: ja jamais cn coccules , ni de graines estérictirelt A | de entii e parait à n'être qu’un amas de semi nules ; dans tes espèces dont les frondes sont tubulées,
re ne sont jamais renfermées dans le tübe, 3 à mi So lintériear de la fronde, 2° La Coc- 4
(49)
le plus souvent articulées, et quelquefois chaque arti- culation devient une séminule simple. comme dans plu- sieurs conferves marines, les diatomes, les hydrodycties, etc. Deux ordres naturels constituent cette division, le premier renferme les espèces qui sont au centre d’une masse gélatinense , la Gélatinie, le second celles qui en sont dépourvues , la Granulinie,
Telle est la classification que j'ai cru devoir pro- poser pour l'étude du règne végétal : plusieurs points nécessitent l'explication des motifs qui m'ont engagé à les admettre. D'abord, j'ai commencé la série des vé- gétaux par les Corticales , parce qu’il est prouvé qu’en histoire naturelle , les êtres les plus composés sont ceux dont l'étude est le plus facile et par conséquent qu’on doit étudier les premiers. L'idée de Lamarck de mettre aux deux extrémités de la série des êtres, ceux qui sont les plus éloignés , est très-séduisante au pre- mier coup d'œil, mais on ne tarde pas à se convaincre que cette classification est impraticable, parce que les plantes ont des affinités dans la forme d’un cône, c'est-à-dire toujours en décroissant à fur et mesure - que les êtres se simplifent , et que d’alleurs il n’est pas prouvé que telle corticale soit plus parfaite que telle autre ou qu’une plante polypétale , par exemple, soit un être plus parfait qu’un chène, un pin, un ‘araucaria , etc. Je l’avoue cependant , cette idée de Lamarck m'avait long-tems séduit, et en commençant la série des êtres par les corticales , j'établissais pour première famille les Légumineuses qui possèdent beau- coup d'organes bien distincts , et je finissais cette sous- classe par les Julacées, qui sont très - voisines des Cycadées , des Equisetacées, des Palmiers , etc. Mais
(50 ) . je w’airpas tardé à voir : ‘que ‘cette ‘affinité -n'est pas aussi” forte : que » celle: que je propose ; en effet aucun botaniste n’a été, tenté de’ prendre’ un pin pour “un Zamia ; un ‘cäsuhrina) pour “un équisetiént 3 tandis que les anciens ‘ont regardé comme congenètes le: nymphéa et le papaver, le ranunculus ét Valisma , ete, aussi leur affinité réside t-elle en beaucoup de points et bass fallait choisir je leur ai ‘donné la’ préférence
autant plus qu'elles sont répandües sur la surface du ps tandis qu’il n’en est _—. de même du” qe
elc.,
J'ai accordé la préférence à l'insertion du Egtali intérieur , parce que la corolle qui est bel orñement des plantes et qui semble être da partie a plus digné d’attüirèr tous les* regards ; est en général om organe très-vaste en ‘sôrté” qu'il est très - facilé” eee son
4 Rte -
insertion ; ‘d’ailleurs il n’est plus nécess gaer cette insérliôn. ‘en médiaté et ar ee lève bien des difficultés. J'ai considéré comme corollé ce que Jussieu appelle divisions intérieures des ‘&uz phorbiacées , des riyctaginées , des plantagitées , dès plumbaginées et de toutes les -décorticales bitegnées , et j'ai considéré l'énveloppe extérieure des mèmes plantes éomme calice ; on conviendra en effet qu'il est ‘diff cile de faire un même ensemble de deux organes ‘aussi différens que ceux de l'a lisma , de la sagittaire , ete, d' ailleurs un même organe n'a Rd deux “évolutions
| jamais admis qu’une partie d’un tégument füt articulée , tandis que V’'âatre serait persistante cor 1 dans les commelinées , les nyétaginées » 6
5: dénhé assez détendue aux divisions PS
es 6 w
Co
nacées et des Fluidacées, mais je ne pense pas en avoir donné trop. La cryptogamie de Linnéé ou ce qui revient au même les acotylédones de Jussieu ‘renfer- ment au moins le tiers des végétaux ; on ÿ observe des classes , des divisions, des ordres, des familles , des races , des genres, des espèces , des variétés comme dans les autres parties du règne végétal, aussi n’est-il pas juste de confondre tous ces êtres en une seule classe et de n’en faire que quatre ou cinq familles.
+ J'ai donné des terminaisons substantives aux diver- tes expressions systématiques, en effet il n’est pas conséquent de donner des noms substantifs aux genres et adjectifs aux familles, aux ordres, aux classes, etc. Cette reflexion qui m'avait frappée depuis long 8Ss , je l’ai trouvée reproduite dans quelques mémoires de Rafinesque , insérés dan les annales générales des sciences physiques , j'aurais désiré pouvoir me procu- rer les ouvrages de cet auteur, mais cela m'a été jusqu'ici impossible.
11 me reste à dire deux mots sur ce que j'ai consi- déré l’organe mâle comme existant dans toutes les plantes. Necker , le prince des agamistes, regardait toute la cryptogamie de Linnée comme composée d’aga- mes, excepté les champignons qu'il prétendrait pro- venir de la pourriture des végétaux ; d’autres ont considéré comme agames les champignons et algues seulement ; d’autres enfin ont considéré toutes les plantes comme agamiques; de ce nombre est Hens- chel, qui vient de publier un ouvrage très-peu connu en France, mais qui a fait beaucoup de bruit parmi les savans de l'Allemagne ; cet ouvrage ést intitulé :. Von der Sexualitat der Pflanzen. Breslaw, 1820. a
(52)
Il faut convenir que cette théorie est renversée com- plètement par les variétés et les hybrides (*} qui ne sont pas rares dans les plantes et en outre par plusieurs faits particuliers. Ainsi tous les esprits sages ne peu- vent méconnaître l’organe mâle dans les orchiums des rhizospermes » des mousses, des hépatiques ; etc. , et les agamistes les mieux déterminés ne peuvent s’empé- cher de voir une fécondation dans les conjugées. Je ne pense donc pas qu'on doive réfuter sérieusement la théorie des agames , puisque les agamistes eux-mêmes ne s’entendent pas entr'eux sur les bases de l’agamie; d’ailleurs quand je mettrai en pratique le système que je propose , je démontrerai combien est fondé ce que j'avance, |
2 re F1 3 (*) Mr Stoffels, pharmacien très - instrüit à Malines a obtenu dernièrement une renoncule hybride des R. platanifolius et gra mineus, cette espèce est figurée page 352, tome 8 des annales ales des sciences physiques, tab. 129; elle offre des carace singuliers; je la nomme Ranunculns Belgicus, Caule Gstue loso ramoso , fois cuneatis trilobatis, imis lncaribus,
Us
CONSPECTUS
FAMILIARUM VEGETABILIUM.
CLASSIS PRIMA. STAMINACIA.
SUBCLASSIS PRIMA.
CORTICALIA.
STIRPS PRIMA.
SOLITEGMIA.
ORDO PRIMUS.
JULACIA, 1 Taxixra, TAXINEAE. Coniferarum gen. Juss, 411, Ex. Taxus, ephedra. 2 Coxinra, CoNIFERAE, Coniferarum gen. Juss. 411. Ex. Pinus , abies, 3 AmewracrA. AMENTACEAE. Rich, analys. 33. Ex. Salix, populus, 4 Corus. CuPULIPERAE. Rich, analys. 33. Ex, Quercus, juglans, 5 Pweniria. PIPERITEAE,
Humb, et Bonpl. nov. gen, Ex. Piper.
CS)
ORDO SECUNDUS,
THALAMITEGMIA. (*)
6 UÜrrTicia.
Urticaruüm gen. Juss. 400.
7 Mowimea.
URTICE1E,
E*, Urtica , cannabis.
MonImIz4E,
Juss. ann, mus. 14. p, 132, Ex. Monimia.
8 Buxacra.
BuxAcEAEr,
Lois. man. 2, p./496.excl. gen. Ex. Buxus.
9 SanGuISORBIAs Rich. anal. 54. 10 Urwacia. Lois, man, 2. p. 494.
SANGUISORBEAE. Ex. Poterium, Üzm Ace AE.
Ex. Ulmus , celiis.
11 Taruerxa. THYMELÆAE.
Juss. gen. 56, Ex. Daphne. 12 Proreacra. PROTEACEAE.
Juss. gen. 78. Ex. Protea , persoonia. 13 Myrisricea. MYRISTICEAE.,
Brown. prod. 399.
Ex. Myristica.
14 Laurinra, LAURINEAE. Juss. gen. 80, Ex. Laurus, 15 ATRIPLICIA, ATRIPLICÈAE.
Juss. gen. 83.
16 Poztcoxvra. ” Adans. fam. 39.
Ex. Atriplex , chenopodium,
PoLYGONEAE, Ex. Polygonum, rumex, -
ORDO TERTIUS,
FRUCTITEGMIA,
17 Beconinr4, Bonpl. ex Dec.
BEGoNrDIAE. Ex. Begonia. :
ue
oO Ne conviendrait-il pas mieux de classer ainsi les familles des Soliteg- mées : Taxinia , Conidia, Amentacia , Cupulinia, Piperitia, Begonidia, Asarinia ; Osyridia , Éleaguis Beloratihinis, Amaranthacia, Polygonia, Atriplicia, Urticies Monimea, Buxacia, Sanguisorbia, Vlmasis ; Laurinia, Myristicea , LE va à Pro teacia, Globulinia, ete, £
_
Fe
(5)
18 AsariniA. ÆARISTOLOCHIAE,
Juss. gen. 54. Ex. Asarum , aristolochia. 19 Osrripra. - OSYRIDEAE.
Juss, Ex, Osyris. 20 MirotoLania, MIROBOLANEAE,
Jaume, fam, 1. p. 178, Ex. Bucida ; terminalia. 21 ErxÆacsia. ELÆACNEAE.
Elæagnorum gen. Adans, fam,
12. Ex. Elæagnus.
22 SCLERANTHENIA, SCLERANTHINEAË,
Aug. St Hil. placent. lib. Ex. Scleranthus.
ORDO QUARTUS.
NUDITEGMIA, 23 AMARANTHACIA. \ AMARANTHACEAE. Juss. gen. 87. Ex. Amarantus,
STIRPS SECUNDA.
FLOSCULACIA. | ORDO QUINTUS.- : LIGULACIA. 24 GionuLacra. GLOBULACEAE, Lam. hist. veg. 2, p. 308. Ex. Globularia. _ 25 CmicoraciA, CHICORACEAE. Juss. gen, 168. Ex. Clucorium , leontodon. 26 Biricurarta. BILrGULARES. Labiatifloræ, Dec, mem. bot. p- 10. _ Es. Mutisia, clarionea.
ORDO SEXTUS.
TUÜBULACIA.
27 ASTERIA. : ASTÉREAE, A Cass, dict, sc. nat, Ex. Aster ; senecio,
£. 5
(56 )
28 Hecraxtmra. Herranrnzar. Bec. mem. bot, p. 12. Ex. Bidens. 2g Canpuacra. CARDVACEUE. Juss. gen. 177. Ex. Carduus , centaurea. 30 Ecærnorsinia. ÆEciNoPsiDE 48. Adans. fam. 2. p. 113. Ex. Echinops. 3r Carvcer. Linie : à CAZFCEREAE. R. Brown ex Rich. mem. Ex. Ca/ycera. 32 Drrsacia. ee — Drrsacesr.
Adans. fam. 20 excl. gen. Ex. Dipsacus , scabiosa.
STIRPS TERTIA.
BITEGMIA.
ORDO SEPTIMUS.
FRUCTUNGULIA. 33 Ervrenmm. : |: : _ ÆERYNGINEAE. à Ex. Eryngium. 34 Uuservarra. UnuBELLATEAE. J. Bauh. hist. Ex. Selinum. 35 ArALIACIA. ARALIACEAE. ne. Juss. gen. 217. Ex. Aralia , panax, e 36 Heneracia. HEDERACEAr.
Raf. ann, gen. 6 p. 77. Ex. Hedera.
ORDO OCTAVUS.
FRUCTITUBIA, 37 Lonanrara. LORANTHE 45. Rich. et Juss. ann, mus. 12. p: 292. Ex. ZLoranihüs. 38 Visurxacts. V'IBURNACE Ar.
Caprifoliacearum. f 3. Vent. x tbl. 2 p. 603. _.. Ex. Viburman,
ei
(57)
39 CarrtFozrA. CaPrIroL IAE. Juss. gen. 211. $ 1. < Ex. Lonicera : #ylosteon, 4o CePaLANTHiDIA. Re CernALANTEDIAE, Rubiacearum, 6 8, 9 et 10. Juss. gen. 205. Ex. Cephalanthus- : 41 Henrorinra. HEDIOTIDEE. Rubiacearum. $ 3, 4 et 5. Juss, Ex. Hediotis , oldenlandia. 42 Rusracra. | RusrACEAEr. Juss. gen. 195. $ 1,2,6Get 7: Ex. Rubia, galinm, 43 OrPErcULINIA. is: | (OPERCULINAE. Juss. ann. mus. 4. p.418. ET Ex. ape “Érahermert 44 Vacertana PP ET TT Batsch. tab. 227. ” Ex. Falhans, Jedia.
ORDO NONUS,.
CALICITUBIA. 45 Nrcracinra. NrCTAGINEE. Adans. fam. 36; et re go. Ex. Nyctago, boerhavia, 46 Jasionina. LE ‘Jasronrpras. ser RÉ CR DT RE Die TRS 47 Cnisanrua. CHISANTHESE. Lobeliaceæ et Goodeue : Juss. Ex. Lobelia , goodenia. 48 CAMPANCLACIA. CamPANVLACEAE. Adans. fam, 17. excl. gen. Ex. Campanula. 49 Gessxeripra. : GESSNERIDIAE. Rich. et Juss, ann, mus. 5. p. : 1428. Ex. Gessneria. So Vaccin VaccrNrpras. Batsch. tab. p. 219. ” Ex. Vaccinium, Sr Excima, | EnrcINEAE. Desv. journ. 4. p. 28. Ex. Erica , rhododendrum. 52 Esevacia. EBENACEzz. “ri
Juss. gen. 155, Ex, Dyospyros.
(58)
53 CucursiTaciA. CucurBITACEAE. Adans. gen. 18, 7 Ex. Cucumis, bryoma. 54 PassirLoreA. . - PassiFLOREAE. Juss. ann. mus. 6 p. 102. Ex. Passiflora.
ORDO DECIMUS.
CALICUNGULIA, 55 CazvCRATIA, di CALYCRATEUR. Ex, Tropæolum.
56 TirayMALIA. TITHYMALEAE.
Adans. fam. 45. Ex. Euphorbia , jatropha. 57 Nopazrx. NoPALE4E.
_ Jaume.—Vent. tabl. 3. p. 289. Ex. Cactus , cereus , opuntia.
58 GROsSULARIA. GROSSULARTAE.
Lam. et Dec. fi. fr. 4 p. 405. Ex. Ribes. 59 CrassuLACIA. CRASSULACEAE.
Adans. fam, 33. — Juss. gen.
307. Ex. Crassula, sedum.
6o CunoniACEA. CUNONTACEAE.
R. Br. gen. rem, Ex. Cunonia. G1 DicEROCARPIA. DicEROCARPEAE.
Saxifragæ Juss, gen. 308. excl.
gen. Ex. Saxifraga , hydahca.
Ga PorTULACIA, PorTULACEAE.
Juss. gen. 312, Ex. Portulaca. 63 Ficoinia. FrcorDAs.
Juss. gen. 315. Ex. Mesembryanthemum, 64 Cerconixia. CERCODINEE.
Juss ">. . Ex. Cercodea. G5 Loasera. Lo4sEe4r.
Juss. ann. mus, 5, p. 21. Ex. Loasa, mentzelia, 66 Jussipia. JussrDI48. Onagrarum, gen. Adans, fam, Ex. Œnothera , Jussiæa. 13. de
x
_(#)
L 67 Fucuspia. ou Fucasrprar. à os ÉE CS . Ex. Fuchsia + 68 Mxyrrisea. sxssawes LMYRTINEAË,
Adans. fam,.-14.. - Ex. Myrtus, pénioais:
* Go Ruexinra. ; RHEXIDEAE.
D Juss..gen. 328. ». Ex. Rhexia, melastoma. à no TAMARISCINIA, T'AMARISCINEAE.
| Des. journ. bot. Ex. Tamarix.
Ÿ 71 Lrrmnanra, . LYTHRARrAr.
È Juss. ER. 330. pesto si - Ex. Jens : a 72 AGRIMONIPIA. RE “
MY. Re
| 73 DrvrAGrA. es & Dévs sus. - | 2 Lin. ord. 38. Ex. Prunus , es È 74 Pomacra. 3 Ponacrsr. Rich. analys, 33. Ex. Pyrus, sorbus, 7ù Rosacra. RosACEAE. |: Lois. man, 1: p. me Ex. Rosa, potentilla. 76 Srinxaces. F SPIRÆACEAE.
77 Larmes mn + LEGUMINOSAR. ©... ! Adans. fam, 43. 3 ; 78 TerEBINTACIA, $ TEREBINTACEAE. Juss. gen. 368. excl. gen. Ex. Rhus , pistacia. 79 ZANTHOXYLIA. + ZANTHOXYLEAE. Dec. theor. ed.o 1. p. 215. Ex. Zanthoxylon. 80 FRANGULACIA, FRANGULACEAE. Dec. fi. fr. ; Juss. gen. 376. Ex. Rhamnus.
ORDO. UNDICIMUS.
THALAMITUBIA. San, uote canin Ex. Ilex. 82 OrHosPERMIA. © OPHIOSPERMEAEs
Vent. jard, cels, 386, : : Ex. Are Beer
83 HizospErmIA, *::
Juss. gen. 151.
84 Jasuixra, rs Juss. gem r04,
85 Corurrinia. à Batsch:: tab: aff. gs
86 Arocimia, 3 3MIRRSR NX Adans, fam, 23. 020 T
873 Genrtianinra, Juss, gen. 141.:%5 88 Bicnomipia. . Juss. gen. 157.excl: sen S9 Pozemonacia. Juss. gen, 1364 . 90 ConvozyuLia,
Juss. gen: dm «7%.
gt SOLANIA. SE 92 VERBASCINIA. ©
93 RaiINANTHIDIA. -
Scrophulariæ Brown: prod:
noy. holi. . 94 Pozxcarr&
VON Ge Re pu eu:
95 ACANTHINIA, Juss. gen. 103.
96 Onosancuia, Vent. tab. 2, p. 292:
97 Mxoporixea,
R. Brown. prod. now holl:
514. 98 Pxnenacta, Vent. —.Juss canal.
(66 )
-HILOSPERMAE. * Ex, Jacquinia , _—
JAsuINEAE. Ex. Lilac , jasminium.
» CoLUBRINEAE., “Ex. Strychos ; Thesphrat.
© APOCINEAE. ni" Ex, Asclepias, ie
Æ GENTIANIDIEAE,
Ex. Gentiana : Csivertzia. BIGNONIDI4E. Ex. Bignonia.
PozemonNAcEeAE. Ex. Polemonium.
| CoNroLrUVLEAE,
+ Ex. Convolvulus, ones *- SOLANEAE.
Adans. fémiaBss : 260 2
Ex. Soläñüm, bjciüm.
t.
C V'ERBASCINEAE. ÉTIRSE
Ex. Verbascum , celsta. RHINANTHIDEAR,
‘Ex. Antirhinum, veronica!
PozréALe1r. 327 ‘Ex. Polygala À yann
| ACANTHINEAE, Ex, Acanthus 2 rüellia.
OnoRINCHÈLE, Ex. Orobanche , kopsia.
MroroniN£Ar,
«Ex. Myoporum.
Prrenacear.
-+ Ex. Vitep;:verbena..… :
( 61 )
99 BoraciwiA. .:° 2 = 7: BoRAGINEAS.
Adans. fams 24, . + Ex. Echium, Symphytum. 100 LaABiATIA, IRLOSTIIS EDS SrATL2E
Adans. fam. 25. : = "Ex. Salyia, lamium. 101 LenTipuarta. 140 13 LENTIBULARIAE.
Rich: amälys. 8552: Ex. Utricularia , PE 102 MonTIARTA, .2= 02 : MoNTIARTAE.
ci Ex. Montia, 103 PRIMULACIA. PRrIMULACEAE.
Adans, fam..30,. . _ : Ex. Anagallis, holtonia. 104 PLANTAGINIA.: 2: = 5 PLANTAGINEAE.
Juss. gen. 89. Ex Plantago , litre. 105 Piumeacumia. "7 PLummAcINEAE
Juss. gen, 92. excl: Statice. Ex, Plumbago. ”
ORDO DUODECIMUS.
THALAMISERTIA.
106 ARMERIACTA, ARVMERTACEAE. à : Ex. Siatice , mod 107 PañomrEmAs + PAroNICHIEAR, Aug. St Hilaire. mem. cent, lib, Ex. Paronichias 108 SrezLintA. STELLINEAE. Adans. fam. 34. Ex. Dianthus , stellaria. 109 Linacra. LINACEAE. Dec. theor. elem. ed.° 1° pe 214. Éx. Linum , Reinwardtia. 110 OxaALIDIA.. OxXALIDEZE.. Rich. in Rich. f, élem, Ex. Oxalis. 111 ImPaTINIA. IHPATINBAE. : 112 GErRANIDIA, GERANIDIAE.
Juss. gen. 268. excl. gen: à af, Ex. Geranium , erodiume
(62)
113 SARMENTACIA. Vent. — Juss: gen, 267. 114 Merracra. : né Juss. gen. 263, 115 CEDRELE. … .., R. Brown. gen,. rem. 116 Caweurina, Dec, theor, ed.o 1.2 P. at4. 117 TernsrRoMEs. | Mirb, bult. soc. philomat, 118 HesperinrA.
Vent. — Correa. ann, mus.
6. p. 376. 119 Erxocarpia,
6 2
SARMENTACEAE. . Ex. Vitus , cissus.
M£zraceAs.
‘Ex. Melia, de
CEDRELEAE.
‘Ex. Swietenia , .cédrela.
CAMELLIDIAE, .: Ex. Camellia , thea.
: TERNSTROMEE, . Éturt
Ex. T'ernstromia. HESrERIDE1E,
Ex. Citrus. ELÆOCARPE4E.
Juss. ann. mus, 114 p. 233. Ex, _Elæocarpus.
120 Gurnixia.. ;
_ Juss. gen. 28 191 Hypericinia.
Juss, gen, .
122 Mazricmnia. |
Et Acerarum gen. Juss, 193 SAPINDACIA,
Et Acerarum. gen. Juss. 294 Brrrnenmia.
Rob. Brown. gen. rem. 125 CHLenaACIA. à 126 Mar vacra,
Adans. fam, 50. 197 Tirtacea,
Juss, gen. 289 , excl, gen. 128 HERMANNIDIA,
Juss, Aires renst
120 Diosmea. Juss,
: GUTTINEZE,
Ex. Clusia, rhecdia. HYPERICINEE, Ex. Hypericum , 72 Mazrromiprar. Ex. Malpighia , acer. SAPINDACE AE.
Ex. Sapindus , æœscülus. -
BYTTNERIDIEUE. .!:
Ex. Byttneria, : CHLANACEAR,
Aub. Petitth, gen. Madag. # Ex.. Leptolæna.
Muazraceus. Ex. Malva , althæa. TILTACEAE.
Ex. Tilia.
HERMANNIDIEAR,
> Ex. Hermannia., . _ Diosme4r, + Ex. Diosma.
(63)
130 TriIBULINIA Rutacearum. Le Le 131 Ruracra.
Rutacearum. - gen. Juss.
}
TRIBULINE1E.
_ Ex. Tribulus,
RuTace4s. Ex. Ruta.
.-ORDO DECIMUS TERTIUS.
THALAMUNGULIA,
132 Simañvsia. 2 SR AL ERE LE Rich. analÿs! p. 21. 133 Ocxxacta. : Dec. mem. pe 13. 134 BerserirA. . Juss. gen. 286. 135 MexisrermA Juss. gen. 284. 136 Axonacta. Jus poli 568.1 CL 137 MAGnOLIAGIA, sin Dec, syst. 1. p. 439. 138 DircenracrA. 5 # Dec. syst. 1. p. 305.
139 RanunCüLACIA.
si
141 Cisrinra.
Le
Lam, hist. nat. 2 p. 330.
142 Yi. Vent. Malm. 20: 143 Dao {EE ” vf © Batsch. tab, aff. p: 3.
* SrmAR VBEAE.
FES Quassia, simaruba. LOCHNACEAR. + . Ex. Ochna , Soniphia. Lrnnanrdest:
Ex. Berberis , epimedium. MENISPERMEAZ.
Ex: Menispermum.
+ ANONACEAE.
Er. de * sans
DRE"
PERRE, * Éx. Hibbertia. © RanvNCUzACEAR. du tt Juss, gen. 231. .excl, gen. Ex. Delphinium > Æinemone. 140 Pxonipra.
= PxoN1Dr48. FRET Ex. Actæa , nt
Crsrinur.
Ex. Cistus , dd
. VioracEzr.
Ex. Fiola. DROSERACEAE. je Ex. Drosera , dion&a.
(:64 )
144 Resepacra.
Dec. Theor. elem, ed.o 1. p.
214. 145 Carraripra. Juss. gen. 237. excl. gen.
146 CrucIFERIA. Adans. fam. 32.
147 FumaARtACEA. Dec. syst. 2, p. 108.
148 ParaverAGIA. Dec. syst. 2. p, 07. +
EL)
STIRPS QUARTA.
R£sSEDACEAS.
Ex. Reseda, astrocarpa (*). CAPPARIDELE.
Ex. Cleome , capparis. CRUCIFEREAE. É
Ex. Cheiranthus , brassica. FUmARIACEAE.
Ex. Fumaria , corydabs. PAPArERACEAE.,,
Ex. Chelidonium ,. papaver.
*
SUBCLASSIS SECUNDA.
DECORTICALIA,
SBIFIOMIA. èe Æ
FDA
ORDO QUARTUS DECIMUS.
THALAMIFLORIA.
149 Nrurnæacta.
NruPHAACRAE,
Salisb. ex Dec. syst. 2p. 39. Ex. Nymphæa, ‘nuphar. ‘
150 HyprOPEzTIDIA. Podophyllearum trib. 2. Dec syst. ‘a. :p: 36% 151 MELanoJa. Batsch, tab. aff. p. 135. 15a ? Parma. Adans. fam. 6
HYxDROPELTIDEUE.
Hé the ©
n MELANOIAE.
Ex. Paris, trillium.
PaLmEess..
Ex
w Cocos , dadblené
7 + RE intl
() J'ai changé la terminaison de l'Astrocarpus de Necker à cause de sa trop grande ressemblance avec l'Artocarpus Lin, Ce genre que Tournefort avait appelé Sesamoi- des est très-distinct des Reseda, il comprend les espèces suivantes : A. Sesamoïdes, A. Purpurascens, A. Allionit ; tab, 88, f. 3, et peut-être/ A, Canescens. 4
(65)
ORDO QUINTUS DECIMUS.
FRUCTIFLORIA.
153 Musacra. Juss. gen. Gt.
154 DRYMYRHIZIA. Juss. gen. G2.
155 OrcuiprA. Lin. ord.
Musace4r.
Ex. Musa , strelitzia. DRYMYRHIZR IE.
Ex. Canna , costus. ORCHIDEAE:
Ex. Orchis, ARR :
ORDO SEXTUS. DECIMUS.
_ CALICIFLORIA. f. HAIELE
156 EPREMERIA. Se Batsch. tab. aff:-r925.
157 HyxDprOCHARIDIA.
Dec. fl. fr. 3..p. 262.
158 ALISMACIA. Vent. tab. 2: p.157.
159 Bromezipts.
160 NancisstA. 2 rartt see : Batsch. tab. aff. p. 148.
* | STIRP
EPHENEREAE. : Ex. Commelina. HYrDROCHARIDEAE. Ex. Stratiotes. ALISM ACEAE. Ex. Sagittaria. + BROmELIDEAE. + Ex. Bromelia. .
Æ D NARCISSÉAE.
: Ex. MNarcissus , ni ei s QUINTA.
UNITEGMIA.
ORDO' SEPTIMUS DECIMUS-
FRUCTAULIA. 161 AmMAnYLLIDIA. AHARYLLIDEME. Brown. prod. 296. Ex. Amaryllis. 162 LevcorpiA. : LEUCOIDEAF.
Batschs-tab. p. 147-
Ex. Leucoium.
M AE LÉ ES
(*) Le Pancratium amboinense qui diffère par sa fleur , par son fruit à loges dis-
permes , et par fout son port, doit former un genre P
articulier : : Cearià amboinensis.
(66 ) 163 Irinis, : IrrDrAr. Iridearum. gen. Juss. 53. Ex. Gladiolus , iris.
164 Dioscorixra. DroscORINEAE. « Brown. prod. 294. * Ex. Dioscorea, tamnus. ORDO OCTAVUS DECIMUS. THALAMAULIA, 165 SuiLAcrA, | SmILACRAE. 5 Brown. prod, 292. Ex. Smilax , ruscus. 166 AsPanAGINIA, .: | ASPARAGINEAE, Asparaginearum. gen. Juss. Ex. Asparagus. 167 Hemerocazripra. Ÿ : HemEROoCALLIDEAr. Brown. prod. 295. excl. gen. Ex. Crinum , libertia. 168 Lixtacia, | D DL rare { Er Juss. gen. 48. E — CR Pl 11 169 AsPnopetra. is + ANMDen À. Juss. gen. 51. Suns ÊX. Aium. 170 CoLcnicacrA, "2 Corcarcacgar de Batsch. tab, af, pe us. æÆ r x. Merendera. at C0 171 MecArirmta. : | MELANTHIDEUE Batsch. tab. af. p. 133. : Ex. Feratrum. 172 JuncACIA. : Juncacesr, Dec. fl. fr. 3. p. 155. ne + Juncus > luzula. 173 ResTIACIA. REsTrACRAr. Ex. Restio. STIRPS SEXTA. - INSOLIGMIA. ORDO mme: ee GLUMACIA, 174 Cyreracra. CrrenAcE4s. 3j Juss. gen. 26. Ex. Carex, 'schénus. 175 GrAmIMA, GRAMINEUE.
Lin. ord. 14. : 2° Ex. Poa , triticum,
( 67 ):
ORDO VIGESIMUS,. : SPADICIAe 156 TrrnAciA. TYPHACEAE. Juss. gen. p. 25. Ex. Typha , sparganium. 177 AROIDIA. ; ÆAROIDEAE. Juss. gen. 23. Ex. Arum , calla. 158 Narapra. NArADEzE. Vent, tabl. 2. p. 80. Ex. Polamogeton. 179 PAnDAnIA, : PANDANEAL. Brown. prod. ee + Ex. Pandanus. 180 CxCaDIA De 2 CreaDEar.
Pers. syn, 2. p. - Ex. Cycas, zamiæ, us
_ CLASSIS SECUNDA. | POLLINACIA.
STIRES SEPTIMA.. VIRESCINIA.
ORDO UNUS VIGESIMUS. :
ARCANIAs
181 ? Equiseracia. EQUISETACEAE. Batsch. tab. aff. p. 260. Ex. Equisetum. 182 ? Lenricucacia.® | LENTICULACEAE. 183 Rarzospermia. | Éasrrnnen
Batsch. tab. aff, p. 261 | Es. Dames - ae Le à
184 Fiuicia de, Frrétas. | Adañs. fam. 5. exel. gen. Ex. Pteris.
SEE . + OPHI0GLOSSE4E.
186 rte à EL -LrcoPODINEAE.
Mvsceae. - Ex. Bryum , neckera. ScHISTHECEAS.
pintishe ar CU nn O7
..
à # :
197 Lerranra, Lerranrar. ; sh Ex. L
LT
a Fes RE 5 Æ È L £ srl a: € 87 1 DS «#- 4 à
srirs OCTAVA. PUTRESCINIA. |
198 Grarnimia,
ORDO QU ARTUS VIGESIMUS.
; TECTIGRANTA. ArpawE A Pie
501 Tureracta. TUBERACEAR. ne ; Ex. Tuber. vrai ga) LES 202 GEOPERDINIA, Rae GEOPERDINEAE. Éx. Lycoperdon. + 203 Ixresrixia. _ Tvresrrnear.
à Ex. Æoidiam, or
ä DIcHENTICTEAE. És. Licea.
207 Mocona, au Muconrir. 3
Ex, Mucor.
208 Canrorouta | CARPOROLEAE. NS A Ex Sphærobolus, | onDo | QUINTUS VIGES SIMUS. Es _, = HUMAN. © *-usommb ne NIDULART4E.
2
tn L, Ex. Cyathus. abri HS 5 ut LL: se
a10 Laricra.
21 1 MiTrACIA,
212 CLAVELLARIA, 213 PAPILLARTA. 214 Hrmewacra. 215 ACETABULIA. . 216 TREMELLIMIA,
217 CEPHALOSPORIA.
(7e)
LATICEZE.
Ex. Clathrus.
MIiTRACEAE. Ex. Helvella,
€LAVELLARIAE.
Ex. Geoglossum.
PAPILLARIAE.
Ex. Thelephora.
HYMENACEAE. Ex. Agaricus. ACETABULEAE. Ex, Peziza. : TREMELLINEAE. Ex. Tremella.
- CEPHALOSPOREAF.
-Ex. Stilbum.
———————
CLASSIS TERTIA.
FLUIDACIA.
STIRPS NONA. SOLIGRANIA, , *
ORDO SEXTUS-VEGESIMUS. GRANULINIA. S I, Muceniunia. GONOCLADEAE. Ex. Botrytis. GoNosrorE4r. Ex. Dactylium.
TRrcHOCLADEur, Ex, Chloridium.
e
218 Gonoczanra. 219 GONosPORIA,
220 TriCHOCLADIA.
221 MorniraCtA.
222 ByssixrA. *
223 CoNFERVACIA.
224 Diaromea.
Lyngb. hydr. dan. p. 177.
225 HxDRODICTYNIA.
226 CONITGATIA.
227 VAUCRERIACEA.
nt. :
MonrcLacrsr, Ex. Monilia. ”
ByrssiNEAr. “Ex. Byssus.
CoÿrERrACEAE. Ex. Conferva. DIATOMEAE. Ex. Diatoma.
. HYDRODICTYNEAE-.
S x Ex. Hydrodictyon. E ou ?
CoNIVGATEUE.
- Ex. Zygnema. ;
V'AUCHERI ACEAE. Ex. Eetosperma.
OR DO SEPTIMUS-VEGESIMUS.
GELATINIA.
228 GLoJOTRICHEA. -
229 GLOIOTHAMNIA.
* GLOIOTRICHELE. - = TGLOoIOTHAMNEAE. “Ex. Batrachosperium.
LT
STIRPS DECIMA.
COCCULINIA.
ORDO OCTAVUS VIGESIMUS.
da Cuaracra.
ACINIA,
CHARACEAE.
Ricb.ex Mérat nouv La. P: .255. Ex. Chara.
as Ceramintas
CeRAMINEAE. Ex, Ceramium.
(72)
232 SPHÆROCOCCIA. Srnxænococceas. . Ex. Sphærococcus. 233 ScHAtIDEA, SCHALIDEAE, Ex. Claudea.
ORDO NONUS VIGESIMUS..
UVINIA. 234 Fucacra. … Fucacras. Fucacearum gen. Lam. tha- lass. p. 8, Ex. Fucus. 235 DicrroTEA. DrcTroTE4E, Lam. thalass, p. 52, Ex. Dictyota.
STIRPS UNDECIMA. ORDO TRIGESIMUS.
: FARTINLA, : 2%6 Lama, | .T LamiNrprar. RES EE nirarie. 237 Cnorpacia, . CHORDACE4r, Ex. Clorda. B8 Urvacra. Uzrace1e, Lam. thalass. p. 59. . Ex. Ulva.
“
CLAVIS SYSTEMATIS
man à À
Cf abllas. iéper Cdi,
I JULACIA, | socurecmra. | 2 THALAMITEGMIA, 3 FRUCTITEG MIA, 4 NUDITEGMIA. 5 LIGULACIA. 6 TuBULACIA. CORTICALIA. / 7 rrRucruxcuzta. 8 FRUCTITTBIA. Fa 9 CALICITUBIA. BITEGMIA so : 0 6{ 10 CALICUNGULIA4, STAMINACIA... | 2" Jar esoureu, 12 THALAMISERTIA, | 13 THALAMUNGULIAs
FLOSCULACIAs0e
14 THALAMIFLORIA, BITEGMIA see. 15 FRUCTIFLORIA, 17 FRUCTAULIA DECORTICALIA.....{ UNITEGMIA. 4 À hs 19 GLUMACIA. INSOLITEGMIA... { 20 SPADICIA. \ 21 ARCANIA. {22 URNULINIA. [23 scuTELLINIA,
POLLINACIA.. CRAATELE LIT ILILILI LITE TI TT) 24 TECTIGRANIA-
PUTRESCINIAssess 7 RATE;
VIRESCINIAsursne
FARTINTAnccscssouse 26 PARTINIA re 27 UVINIA COCCULINIAse0. S athée,
29 GELATINIA. 30 GRANULINIA.
FLUIDACIA PETITE TILLLLLELLEL LLL2X),] ss SOLIGRANTA se vue.
+
CHAPITRE TROISIÈME.
Cérconphechon des y famili de la Place.
D HS e
Les végétaux cryptogames renferment des êtres tel lement disparates , qu’il est étonnant qu'on n'ait pas _ cherché plutôt à reconnaître les familles qui les com- _ posent. Dans l’état actuel de la connaissance des affinités, on voit avec peine une jongermanne près d’un marchan- tia, un Zichen près d’un fucus, un agaric près d’un 1 byssus , etc. , et c’est cependant ce que l’on trouve dans la majeure partie des ouvrages modernes.
Rai et après lui Linnée divisa la éryptogamie en quatre ordres, savoir ; les fougères , les mousses , les algues et les champignons. Pen après Adanson établit la famille des hépatiques ; qu'il créa aux dépens des algues, et celles des Bysses qu'il tira des champignons de Linnée : la première de ces deux familles fut adoptée par Jussieu. Batsch sépara les éguisétacées et les rhi- cocarpes des fougères. Enfin Palissot de Beauvois créait une famille des /ycopodes , et indiquait celle des Zi- _chens , tandis que Decandolle rassemblait les hypoxilons . épars, et circonserivait avec soin les caractères de ces diverses familles. Plusieurs autres savans, ont avancé
à ( 74 )
singuliérement hos connaissances en cryptogamie , mais leurs ouvrages très-bons pour ‘la connaissance des gen- res et des espèces ne renferment que des vues pure- ment systématiques et les affinités les plus évidentes sont frondées à chaque instant,
Tel est l’état actuel des familles des cryptogames et il faut convenir que si le célèbre Jussieu et ses colla- borateurs , s’en étaient occupés. avec autant d'assiduité que du reste du règne végétal , ils eussent laissé bien peu de choses à glaner à leurs successeurs : heureusement ” pour nous , il n’en est pas ainsi et un champ très= vaste reste à exploiter ; la grande diversité des objets
qu'il renferme doit donner matière à beaucoup de a visions naturelles,
Jai divisé, dans le chapitre précédent , les ue . classes, dont les caractères sont tirés de la Sd. de la végétation et de la. germination. Ta première .de ces classes comprend les gées on Cotyléspermées ; le tableau que j'en ai donné indique assez la marche que j'ai vouln suivre dans leur elassis fication ; je ne parlerai donc ici. que des familles. des Pollinacées ou Trichospermées et le quatrième chapitre, sera réservé. aux Fluidacées ou Coccospermées. ÉE
De même que parmi les autres végétaux on observe, chez les Pollinacées des familles nombreuses , où pau vres en espèces ; des genres dont les caractères sont très-rapprochés , tandis que parfois is paraissent tel- 5 lement tranchés qu’on peut à peine les rapporter à Lee aucune famille. L’Hymenacie contient peu de genres muais ces genres sont très-nombreux en espèces et les Agarics comprennent à eux seuls environ mille es
ès décrites .et peut = être çinq à six mille. inédites,
(75)
La famille des Nidulaires ne contient que deux genrês et un très-petit nombre. d'espèces , et cette famille est tellement différente du reste des végétaux qu'on ne peut méconnaître ses caractères. Je pourrais en dire autant des Sphagnées , des Phialicarpées , des Cépha-
… lothecées , -ec. # Comme les familles de l’Arcanie sont parfaitement connues, je n’indiquerai pas leurs caractères , j'obser- h serai seulement as: les Higheneies devront proba- blement être app près du casuarina.
se
très-uaturelle. Ce sont de très-petites plantes qui sént sur la terre, les rochers ou les vieux troncs d’a bres; Hedwig qui a traité spécialement de ces bites: : _ les a divisées en plusieurs genres dont les caractères | sont tirés de l'absence, la présence et la forme de l'orifice de l’urne. Bridel, Beauvois, Schwægrichen et Hooker , » Sont ceux FL depuis Hedwig ont contribué
| 7. : suivante , dans laquelle j'appelle Pétone, Jes dents extérieures , et Épistome , les cils intérieurs. ». rtf
| — Endopogoni. . + + DAwsoNIACEÆ. + Daue, Hyn enopogoni. «+ POLYTRICHEÆ 2 Ex.Polytrichum. - chopogoni. . . . .. Hyrvez. 3 Ex.Hypnui ©: À en . Dicnanée. 4 Ex. Dicranum. Fermi 5 Ex. Tortula. Fe ++. GYMNOSTOMER 6£Ex.Cymnostomum.
Rod e n’est jusqu'ici composée ‘que du seul re sphägnum , qui diffère des ma ts Porrs
LR { 76 )
\ ce de la calyptre et de la vaginule à la base de Le à soie, par la présence de la vaginule immédia- tement sous l’urne , enfin, par le défaut de caly ptrule, Ce dernier caractère la rapproche des Lejeuniacées.
La Schisthécie ainsi nommé de Zur, fissa, et de is , theca , ne renferme également qu’un genre, Andræa , pe caractères rendent tout-à-fait intermédiaire entre mou nan es 5 en effet il se Re.
s mousses , par sa calyptrale et sa columelle , et per jungermanes par son fruit quadrivalve , mais à diffère de ces dernières par l’absence des hélices, par la présence de la columelle et par son opercule adhé- rent au sommet des valves, et des premières par. Je défaut d’une ume véritable etpar. ds cule
ce ut est solitaire au sommet d’un 5 rt Ag meme ” braneux » Ce qui distingue cette famille des Céphalo= thécées. Un chapitre particulier sera consacré à la ue >> as Poeme er il suffira done. e dire q
_Céphaloth Deer: caput où dé Ds HE .
de toutes les familles de l’urnulinie » par ses urnes dans un réceptacle commun, caractère à: re de la plus grande importance, Cette famille genre Marchantia qui se divise en. jen traiterai à la suite des jung
#7
(77) nom qui entraine un contresens, doit être banni de la nomenclature , or il est reconnu que les capocérées ont un fruit et non une fleur à à deux valves. Cette fa- mille par son fruit operculé et par la columelle à de l'affinité avec les schisthécées , mais elle en diffère par sa capsule bivalve contenant des hélices ; ce carac- tère du fruit bivalvè la rapproche des fissulinées. Les espèces du genre Carpoceros sont C. Lævis, C. multifi- dus , C. punctatus , C. crispus et C. carolinianus. Doit-
Fa on joindre à cette famille le genre Blandovia ? ce
genre ne serait-il pas mieux placé dans la fissulinie 3)
Les Fissulinées | forment une “petite far rille comp sée % genres Monoclea , Targionia et peut-être Blandovia Leur caractère consiste en un fruit dont les graines s’échappent par une une fissure, ces graines sont elles mèlées d’élatères, c’est ce que je ne puis assurer, J'ai observé abondamment la targionia hypophilla près de Louvain, mais je ne me rappelle pas d'y avoir observé | "el > EE : Michel. en représente dans la | en ‘indique dans le texte. Les
DPhrsent et qu pur comséquent foi pañ de B
scutellinie. pe Pislican pées , pa Fe nommées sr eus ampulla
et apr fructus, paraissent au premier Coup. d'œil dé-
s dans la scutellinie , mais si l’on observe que
Ja scutelle est ampullacée Su cette famille , globu-
leuse dans la globigérie, concave dans le genre par- melia , plane dans les ramalia et enfin convexe dans les urces , on conviendra que le fruit indéhiscent des phialicarpées doit-être considéré comme une scu- {elle jet/1a calypire tient Tieu de péricarpe : ed
(#8 )
ÿéure Splixrocarpus elle est posée sur une espèce de thallus , dans lequel elle èst implantée chez les riccies, ce qui indique aussi le passage de la calyptre à la scutelle, Je crois qu'on a confondu sous le nom de Sphærocar- pus deux espèces distinctes ; je nomme l’une S. lage- narius , elle est représentée dans Micheli , tab. 5, l’autre S. utriculosus, calÿptris globosis sessilibus , je l'ai trouvé près de Tournay à Rain. Le genre Riccia qui fait aussi partie ‘de cette famille a besoin d'être étudié de nou- | Véau ; où doit en former deux genres, savoir : 1° Riccia , fruits enfoncés dans le thallus ; 2.° Tessellina, fruit sortant par une fente; on doit rapporter à ce dernier , la R. reticulata poir. non sw. — Tessellina coriandri nob, et la R. pyramidäta willd, — Tesselli-
La Globigerie contient les lichens dont les sporules
sônt renfermées dans une veloppe globule: et per- forée, Nées les à i > comme section , je pense
qu’on doit en faire une famille parfaitément intermé- diaire entre les phialicarpées et les vrais lichens, On doit rapporter à cette famille les genres Endocarpon , Plocaria , Trypethelinm , Verrncaria, ete. TE
Sous le nom de Peltigerie j'indique les vrais lichens Scutellifères | famille nombreuse ‘et pour l’étude de la- quelle on doit consulter les ouvrages d’Acharius, Les Scutelles sont tantot porléeës sur une eroute, tantot sur des expansions foliacées où ramifiées. Aucun végétal ne possède à un plus haut dégré la propriété de revivre après avoir été long-tems desséché, TRE
La Graphinie renferme des végétaux dont les seu telles chlongues ou linéaires, sont portées sur une croute lichénoide et s’ouvrént en une fente longitudinale, Les
(79) genres Graphis, Opegrapha et Arthonia en, font partie, Les Sphéries consistent en petits champignons utris
culiformes solitaires ou aggrégés et remplis de sporules qui en sortent tantôt par un pore, tantôt par un osliole. Le genre Sphæria de Haller compose cette famille dont je traiterai à la fin de ce chapitre. ds
. La Sclérotacie parait avoir une assez grande analogie avec les sphéries par l'intermédiaire du genre X yloma : | le péridium est tuberculeux , mais n’émet jamais de flaments ce qui les distingue de Tuberacées. Les genres neum ,. Fusarium , Tubercularia et Onygena. feront partie de cette famille.
des Jubéracées ont des péridiums charnus souvent souterrains et entremélés de fibres rayonnantes ; elles rapprochent de la famille précédente par les Ery- siphe , et de la suivante par les truffes, Les genres Bperhiza et Rhizoctonia font aussi partie de cette fa- «Les. reoper din s { de ou terra, yaus, Lerresiris | de mighu, pedo ) cvoissent sur la terre et. ont-.des péri- diums wtriculiformes , tantôt nus, tantôt sorlant d'une valva et qui, s’ouvrant au sommet d'uve manière plus où moins régulière , laissent échapper les graines eh» temélées.de filaments nombreux, Cette famille comprend les genres Seleroderma , Bovista, Lycoperdon ,' Geasr trum,, Tulostoma et Polysacoum. Les Jntestines , naissent et se développent sous l'écorce des stamivacées , qu'élles perforent pour xépendre leprs semences. Leurs péridiums sont intimement adnés al plante qui des porte, à tel point que dans quelques genres ils paraissent entièrement oblitérés. On doit rap-
7
( 80) porter à cette famille les genres Roestelia, Æcidium, Uredo, Puccinia et Podisoma.
Je réunis sous le nom de Trichosporie ( de ojit: TPOLS capillus et ompu*, seminator ) , Ces petits champi- gnons membraneux dont les péridiums réguliers, con- tiennent des sporules entremèlées de filaments flocconeux: Cette famille a de l’affinité avec les intestines par les cionium ; avec les géoperdinées par les filaments qu elles contiennent , : avec les mucorées par les eurotium , et avec les spumidées par le genre lycogola qui semble intermédiaire ; elle se compose des genres suivans : LS 1. Columelle centrale; Didymium, Leangium, Cio- nium , Stemionitis. 6 2. Columelle nulle ; Arcyria , Cribaria. ; Dyctidiun, Craterium , ma ai Trichia,
Les Spirits ont un péridium sessile , irrégulière- ment épanché, spumescent, dont li intérieur entremélé de filaments est sans columelle centrale ; elles ont une gran analogie avec les trichosporées par les genres trichia et lycogala , mais la croute des trichosporées porte des péridiums extérieurs dont les spumidées sont .dépour- vues, Les genres Reticularia, Spumaria , Strongylium, pe à mr rc ; Æthalium, font ère de cette famille,
La Dichentictie (de AY » duphibter et wrixre , pétimt gigno)., diffère des deux classes précédentes par l’ab- sence des filaments intérieurs. Les péridiums contien- nent des corpuscules de deux sortes, cé qui les dis- tingue des mucorées avec lesquelles elles ont beaucoup d’affinité par Pintermédiaire du genre eurotium. Les dichentictées comprennent les genres Dichosporium + Amphisporium et Licea,
(81)
“Le caractère de la Mucorie, qui rassemble les genres Eurotium, Ascophora, Thamnidium , Muco et Hydro= phora , consiste en péridiums réguliers , fragiles ; sessi= ls ou stipités , contenant des corpuscules d’une seule rte. Le genre Myrothecium doit-il faire partie de cette famille? est-il le type d'une nouvelle famille ‘in- térmédiaire entre les mucorées et les dichentictées ? * Les Carpobolées (de Kagm, fructus et de Aéro jacio), ont beaucoup d’affinité avec les mucorées par l'inter- médiaire du pilobolus ,; avec les géoperdinées par le -sphærobolus et avec les nidulaires par le polyangium ; leurs Semences sont ramassées en un globule qui à la maturité est lancé avec violence hors du péridium. La “œarpobolie se compose des genres Pilobolus , Thelebolus ,
Sphærobolus ét Atractoholus.
-* Les Nidulaires , qui commencent la nudigranie sont de petits champignons cyathiformes , contenant plusieurs corpuscules lenticulaires que certains auteurs regardent comme des semences ;, d’autres -comme des capsules ;
raïéft être placées à la fin de la tectigranie ; ce qui nè dérangerait ‘en rien l’ordre des familles. Quoiqu'il en” soit ces corpuscules ne sont jamais lancés comme dans les carpobolées, et l'intérieur des coupes contient danS la jeunesse du champignon une humeur visqueuse ‘analogue à celle des laticées. Les deux genres Polyan- gium et Cyathus doivent être ici placés.
“Les Laticées sortent d’une volva qui est double dans le Junia, iriplé dans le phallus ; leur surface fructi- “fère , sessile ou stipitée est couverte d’un hyménium “déliquescent en humeur visqueuse et granifère. Le genre Junia n’a pas le chapeau réticulé comme le phallus, on
( 8 ) doit ÿ rapporter le P. hadriani , Junia batavra , nob. Cette famille renferme les genres Clathrus , Junia et Phallus, doit-on y joindre le Battarea ?
Les genres de la Mitracie ont un chapeau membra- neux, souvent irrégulier, stipité, distinct du pédon- cule et dont l’hymenium n’est pas déliquescent, Cette famille est contigue aux. laticées par les morilles et aux clavellaires par la spatbulaire ; elle comprend les genres Morchella, Helrella, Helotinm et Verpa. -
-: Les Clavellaires différent des autres nudigranées par l'absence d'un chapeau et par leurs graines répandues sur toute la surface du champignon, ce caractère les rapproche des trémelles dont leur substance -charnue non confondue avec l’hyménium les éloigne. Les cla- vellaires renferment les genres Geoglossam , Phacor- hiza et Clavaria, Doit-on y joindre les genres Spa- thularia et Merisma ? le prémier de ces genres n'ap- partient-il pas plutôt à la famille précédente , le second à la famille suivante ? our.
Les genres Théléphora , Couiophora et peut- être Mérisma composent la Papillacie , c'est-à-dire les Nu digranées munies de papilles et dont le chapeau est mince, coriace irréguhier et sessile, La différence qui existe entre le port et est beaucoup plus facile à sentir qu’à décrire, ensorte qu'il peut- être plus convenable de les réunir toutes deux sous le nom d'Hyménacie, Fe
Les Hyménacées ont la, surface inférieure munie d’un . hyménium non déliquescent , leur chapeau est sessile ou centinn avec le pédoncule , ordinairement régulier + l'hyménium est muni de pores, de lames ou d’aiguil- lons, Si une famille doit conserver Je nom de Fungi,
(85) | t'est celle-ci qui le portera ; on doit lui rapporter les genres Hydnum , Systotrema, Fistulinia , Boletus, Me- rulius , Dædalea , sin dd Agiriess , Can- tharellus , Sterbeeckia.
L’Acétabulie renferme des Mit tt sessiles , où à chapeau confluent avec le pédoncule , et qui portent les semences à la surface supérieure. Cette famille té- moïgne de l’affinité avec les hyménacées par le Ster- beeckia , avec les mitracées par les helotium , avec les téphalosporées par le stilbum , et avec les trémellinées par l’auriculaire. L'acétabulie comprend les genres Helo- um, Ascobolus , Stictis , Solenia ; Tribdilium et Peziza,
Les Trémellinées sont gélatineuses , irrégulières , et leur hyménium fortement adhérent, porte des semen- ces nües. Cette famille comprend l’Auricularia et les Trémelles : les genres Dacryomyces et Epichrysium doivent ils aussi en faire partie? ne sont-ils pas plu- tôt le type d’une nouvelle. famille ?
0 de çde: ins et va, semen nées , en effet, leur support est gode tandis que leur chapeau est composé de filamens byssoides. ‘Les genres Stilbum ? Cephalotrichum et Coremium lui ap- Partiennent. Doit-on y joindre le Dacryomyces et l'Épi- Chrysium ?
Tels sont les caractères des familles de la Pollinacie : es personnes qui ont étudié cette partie du règne vé- Bétal verront que j'aurais pu pousser Des divisions plus
4) Ce genre : est très-bien- caractérisé dans Fries , qui l'a séparé Avec raison des agarics ; il ne comprend qu’une seule espèce Schi- ie alneum , mais est-ce bien le’ même qu'on trouve dans
des localités si différentes ?
(8) loin, d’autres au contraire penseront que j'aurais dù arrondir. davantage les familles , mais dans les polli- macées comme dans les staminacées un genre seul de caractère distinct, peut former une famille, de même qu’une famille nombreuse dès qu’elle est naturelle ne doit pas être divisée. :
Revenons maintenant au genre sphæria dont j'ai formé une famille particulière. Le caractère principal de cette famille consiste en sphérules qui lui sont propres et qui sont remplies d’une substance gélatineuse sémini- fère, Ces sphérules sont solitaires ou aggrégées , libres ou adnées à un réceptacle fongoide qui porte:le nom de strome, Le genre Sphérie qui est composé de plu- sieurs centaines d'espèces totalement différentes les unes des autres , doit être nécessairement divisé , mais cette division offre. bien des difficultés à cause du peu de constance des organes. Le strome qui à servi de base aux divisions établies par divers auteurs est on ne peut pas plus variable; c’est pourquoi j'ai cru devoir accor- der la préférence à l’orifice des sphérules qui, je croiss est l'organe le plus constant mais qui n’est pas pr que les autres à l’abri de tout reproche.
En partant de cette base, la division mms des sphéries , formera deux coupes , les Astomées et les Stigmastomées : mais comme la dernière des deux divisions est trop considérable, je l'ai divisé en trois, savoir ; 1.° les Stigmastomées , dont l’orifice est per- foré d’un trou qui quelquefois s’allonge insensiblement en un ostiole très-court ; 2.° les Dryinostomées , dont
l’ostiole est un tuyau inséré brusquement sur la sphé- rule et plus Tong - qu’elle ; ce tuyau est continu où articulé sur la sphérule , ce qui pourrait fournir un
(85).
caractère très-solide mais difficile à observer 5-3.° les Platistomées dont l’orifice sessile , est presqu’aussi large que la sphérule. Ces tribus doivent être divisées d’après l'absence du strome , les Sphérules étant libres ou ras- semblées et d’après sa présence et alors le strome est hémisphérique ou claviforme , les sphérules sont con- fluentes ou distinctes » Supérieures ou inférieures,
A l'exemple d’Aubert du .Petitthouars , j'ai donné ‘ux genres de cette famille un terminaison commune ‘ qui les fera distinguer aisément des autres genres de la cryptogamtie + j’engage les botanistes qui auraient des rectifications à faire ou de nouveaux genres à créer : à suivre la même marche. Dans le tableau suivant 4 j'ai ajouté aux genres les espèces qu’on doit y rapporter.
CONSPECTUS SECTIONUM. bee." 7, 1
1, Lrnsiaceæ. 9,
Compositæ,. :.. . 5:
se | Confluentes. . ..,.. 4. . Sue. | ..,1:,.- À lahètæ, , . sys €. nas Compositæ... . ,.. n. MR sc de Gutice. . 7 0. Stigmastomez. Confluentes. A anis" 10. Compôsitæ. 4. 11, _, À Clavæformes. . dact nv 1 24
+
Astomeæ. . , .
Li
bee,
SL. ASTOMEÆ LIBERZ.
” MOLGOSPHÆRA.
Sphærulæ astomeæ liberæ , solitariæ , stromate vel
crustà destituæ.
LS
$ IL. ASTOMEÆ CRUSTACEZ.
) À
Li
_Capillata.
Fr Subulata, Pulvispyrius,
.… Moriformis. Tristis.
Dematium, un 2:
ten
PHYLLOSPHÆRA,
| Hymentia,
Ægopodii. Maeuliformis ? Clusiæroseæ. Pustulata.
Fallax,
=sfAGroEpermns
} +
Sphærulæ astomeæ liberæ + epiphylle crusih tenuis- simà immersæ,
Quercicola, ont Castaneæcola. _ Paridicola, Saponariæcola, Chelidonicola, Fagicola, Populicola. Tremulæcola. Convolvulicola, Hedercæüla, ” Geicola. Cornicola, Ballotæcola. Asclepiadicola, Scahiosæcola. Gentianæcola. * Calthæcola, Betæcola, Buxicola.
(827 S II. ASTOMEÆ COMPOSITÆ.
CYATHISPHÆRA. - Sphærulæ aggregatæ , astomeæ , stromate insertæ.
Cupularis, Cucurbitula. Vernicosa, Berberidis. Varia. Fulginosa,
$ IV. ASTOMEÆ CON NELNENTES, CLADOSPHÆRA.
Sphærulæ astoméæ ; élongatæ , Le er tal basi eoufluentes. Cespitosa.
S V. PLATISTOMEÆ.
PLATISPHÆRA, Sphærulæ liberæ , solitarie , stromate ne à OS
tiolo latissimo.
Dehiscens. Pileata.
. Diminuens. Media. TU Maërbétonin, ° " Cristétas
Libera. : Augustata,
Episphæria.
$S VI. DRYINOSTOMEÆ LIBERIA
DRYINOSPHÆRA. Sphærulæ dryinostomeæ liberæ, stromate destitutæ,
ostiolo tereti , elongato, Pinastri, Flexilis.=— Dryina.
; Lagenaria. | Tubæformis. Siricta. Flaccida.
(88)
” Rigrda. Gnomon, ; Rostrata, Selacea. Cirrhosa, Melanostyla, *- Biformis. Ariæ, Barbata. Caprez. Lingam, Juglandis, Acuta, .— :_ Solani.
SYPHOSPHÆRA SONGS"
Sphærulæ dryinostomeæ in dre approximatæ , stromate destitutæ, ostiolis recurvatis ; hamosis,
Coronata.
PHIALISPHÆnRA,
Sphærulæ dryinostomeæ , stromate destitutæ , appro- zimaiæ , ostiolis rectiusculis,
Ferruginea, Pusilla.. Ciliata. Turgida. Faginea, Latericolla,
$ VIT. DRYINOSTOMEÆ COMPOSIT Æ.
TRICHOSPHÆRA.
Sphærulæ dryinostomeæ , stromate insertæ, Hystrix. Podoïides. Carpini. Ceratosperma, Tentaculata, Spiculosa,
Coryli,
(87) $ VIT. STIGMASTOMEÆ LIBERÆ. STIGMATISPHÆRA “
Sphærulæ stigmastomeæ , solitariæ, stromate des- titutæ, és |
Pééirecgue. Mobilis, Rubella, Hispida. Clypeata.. : , « Aeinoms::; Fimeti. Racodium., Tiliæ. Inquinans, Pomiformis. Xylostei. Circumscissa, Pulverulacea. Seriata, : Incrustans, Suffulta. Calva, Arenosa. Mammæformis, Crinita, Populina, Operculata. Coccinea. Strigosa. Artocreas. Sanguinea, Ventricosa,
* Hirsuta. Herbarum, Fissa.
— HYDROPISPHÆRA.
__ Sphærulæ stigmastomeæ, solitariæ internè aquà se- minibusque farctæ,
Peziza,
( 86 ) S IX, STICMASTOMEÆ CRUSTACEÆ.
THALLISPHÆRA.
Thallus lichenoideus , crustaceus : sphæruliferus ; sphærulæ stigmastomeæ distantes,
Byssacea. Aurantia Epigæn. © Rosella. Leucocephala. Dianthi. Viridis. Albicans.
Cinerea, Achroa: Trichoderma
$ X. STIGMASTOMEÆ CONFLUENTES. GAMOSPHÆNA,
Sphærulæ stigmastomeæ , nudæ vel stromate ins= , tructæ , confluentes.
Atropurpürea. : Fragiformis, Serpens. Cohærens, Uda, Concentrica. Microscopia,
S XI. STIGMASTOMEÆ COMPOSITÆ.
EPHEDROSPHÆRA,
Sphærulæ stigmastomez , distinctæ » Stromate im- - posite.
“Decolorans. _ Populina, Le Coccinea, Appendiculatà,
Laburni. Ribis.
(gr)
POROSPHÆRA, Sphærulæ stigmastomez , distinctæ, oblique , stro- mati truncato carnoso immersæ. ‘ Stipitata. Sessilis. * : DISCOSPHÆRA.
Sphærulæ stigmastomeæ, distinctæ , erectæ ; Stro- mati hæmisphærico immersæ.
Castorea. Lutea. » Radians. Flavovirescens. Rohginon. Dem Gelatinosa. Lenta. Rufa. Citrina. Melanograna, Rosea. Ribesia. Ochracea. Sambuci. Stigma. Quercina. | Irregularis, Scoria. Lota. Grisea. Trifolii. Friabilis. Rimosa. Bullata, Puccinioides. Nivea.
$ XII. STIGMASTOMEÆ CLAVÆFORMES. | XYLOSPHÆRA. Sphærulæ stigmastomæ , receptaculo . elongato su beroso. Bulbosa ? Hypoxylon.
( 92)
Digitata, _… Cupressiformis.
silo: Cornutas
Foliformis. Carpophyla. CORYNESPHÆRA,
Sphærulæ stigmastomez | receptaculo elongato car- nos0,
* Alutacea. : Ophioglossoïdes, Militaris. . Capitata, vaieqést i Larvicola, Entomorhiza.
MITRASPHÆRA .
Sphærulæ stigmastomez , receptaculo RAR apice capitato.
ee cc gere
min >
mr
FA 3% sn à -56 souslz À èi
Fi CHAPITRE. QUATRIÈME.
ri pe: 4 44 2 : : 21 jé FÆILT - : *'S1)6 TES — Fi LE?
NÉ se mer est de toutes Pie pacs + la botanis qe, celle que les travaux des auteurs modernes. ont le plus enrichi de découvertes et d'espèces: nouvelles. et j'ose dire que c’est celle qui laisse encore. le plus à désirer. Les anciens connaissaient à, peine, quelques algues et Linnée lui - même » dans les :trois: “pre mières éditions de son species , n'en cite qu'enyiron fo espèces, Tant que ce nombre. était aussi peu con sidérable., on pouvait n’en faire que quelques genres, | + aujourd’hui qu’on. connaît quelques mille espèces, | d'algues , il serait ridicule. de vouloir conserver. inté— gralement les genres. établis par Linnée , c'est ce qu'ont parfaitement senti les auteurs qui se .sont occupé, de. l division des algues. Parmi. les modernes. qui ont le. plus contribué al avancement de cette | partie de la Bota= nique, soit par les espèces. nouvelles qu'ils ont publié; soit par les genres nouveaux. qu'ils. ont. établi, . on, doit, citer Gmelin » Roth, Stackhouse , Esper. Vaucher 2 Walfen » Dillwyn, Tara or, Mers, Lapins
» Lingbye et Link. | ns à b es 12
(94) ;
Presque tous ceux qui ont traité des algues, » considéré: comme caractère de. prémière * valeur , Le nature des frondes et leur couleur ; je suis loin de partager cette opinion. En effet le caractère de la végétation des algues qui paraît le mieux tranché, est celui des articulations , mais tout en lui reconnaissant une grande valeur, je pense qu'on ne doit pas Pesti- mer au-dessus de la fructificätion, puisqu'on trouve quantité d'algues qui sont partie continues , partie arti- culées, ou qui n’appartiennent ni à l’une ni à l’autre des ces deux classes : ainsi en admettant cette division , que faire du Choda, des Hutchinsia, des Ectospermes ,, €t de tant dé genres qui repugnent à l'une et l’autre base ? Je pensé que les caractères de première valeur, doi- vent, chéz' les algues , conime chez les autres végé- taux ; être tirés de la früctification : les semences solitaires où aggrégées , la'"présence ou l'absence des vésiculés séminiféres ; deur nature, leur déhiscence , leur aggrégation ; leur position relativement au végétal et'la présence des hélices sont les caractères auxquels je donne la préférence. Envain citerait- on l'exemple des F, Auimbricatis et Féuius: de semblables nr
tre
dhervations ?: Oéviés l'excellent ouvrage de es qui'est basé sur les caractères de la végétation, vous y-verres le Fiucus à côté de l'Ulve et du sphærococcus » le plocamium prés de Phalidrys , l'ec ectosperme près du gastridium , ‘etc. , etc. Ces exemples et tant d’autres que jé pourrais . muhiplièr à l'infini, prouvent que l'é- tude des änalogies nécessité celle de la fructification. | Les diverses parties de la fructificatiou des algues ,
(96).
n'ont pas encore reçu de nôms bien -circohscrits ; c'est pourquoi je nommerai uvines Jes fruits agrégés ,: acines les fruits simples, aggestes les aggrégations de semences et ostioles les orifices des. acines. : Lot MUIOG La fructification des. Acinées est un sujet de dis- cussion parmi les botanistes modernes : Dawson Turner; pense que la fructification. adnée est une suite de la fruetification acinaire ; Mertens , que la première n’est que le commencement de la seconde, Lamouroux, que les Acinées ont deux fructifications ; je partage l’opi- nion de Mertens, et s'il venait à:être prouvé rigou- reusement que la fructification adnée n’est pas le com- mencement des acines alors je penserais que les Acinées n'ont pas deux sortes de fructification , mais une seule sujette à l’avortement partiel du péricarpe. "7 _ J'ai divisé les Fluidacées en cinq ordres , j'aurais pu en ajouter un sixième les Mucédinées , c'est-à-dire , les. algues. fungoïdes et si je ne l'ai pas fait c’est afin de ne pas trop multiplier les ordres. Les végétaux de cette section étaient très-déplacés parmi les champigaons dont ils n’offrent aucun caractère et leur analogie avec les Granulinées est au contraire trop frappanite pour ne pas être sentie. Il faut bien :se garder de confon- les Mucédinées avec les filamens primaires des puttes- cinées ; mais dans ces dernières ; les filamens en se soudant plusieurs ensemble ; produisent des. réceptacles granifères tandis que les mucédinées portent immédia-
La Gonocladie (de sw, articulus et de méh: ; ramu- lus) est composée des mucédinées dont les fibrilles sont Sections ; savoir 3 1. sporulæ terminales : Pennicillium ,
( 96 ) Spicularia , Polyactis ; Aspergillus >: Acladium, 22,6 sporulæ verticillatæ: vel articulis aggrégatæ : Verticil= lium ; :Gonotrichüum » Botrytis, Stachylidium: 2 3, sporulæ vagæ : Hapalaria, Actinocladium » Byssocladium, Sporotrichnm. Il est visible que plusieurs de ces gén- res demandent à être observés de nouveau,
La Gonosporie (de 34, articulus et de exyè, semen’) Comprend les. mucedinées dont les sporules articulées sont portées sur des filamens tantôt articulés , tantôt continus ; ce qui forme deux section ». Qui par la suite seront sans doute deux familles distinctes. & 1.4 Go:
PMSPOrIUM, -SAOEEE M Vitae y ros 1e “Les TFichoélädées (de sys, capillus et de rade,
"Les Monilacées ont des fibrilles moniliformes , solis des, opaques, simples et sans semences extérieures vi sibles.: Les genres de cette famille sont + Hormiscium, Torula, Monilia et Alternaria, LUS AN ‘Les, Byssinées, auxquelles on doit rapporter le Byssus et ses congénères ont des fbrilles’ continues variables ;
Jamais mouiliformes ét'sans graines visibles, : ‘+. + Les Confervacées sént : des filamens membraneux ; simples ou rameux, articulés, et dont chaque article Produit -tine -Séminule ‘intérieure: Cette famille a: une
Cor) |
fronde elle-même et non dans le’ tube que forme la fronde. Le genre Conferva qui est le type de cette fa- mille, contient des êtres trop dissemblables pour ne pas être divisé de nouveau. Le Bryopsis doit il être rapporté à cette famille ? ei
- Les Diatomées sont très-voisines des cônfervacées , leur fronde est plane ; simple, articulée, ‘et à Ja fin de leur vie ; se sépare en articles séminifères. Cette famille contient deux. genres , et lorsqu'elle sera deve- aue plus considérable ; chacun d’eux sera le type d’une famille dont les caractères seront : fragilinié, fila plana, articulata, non copulantia , in particulis labentia ? dia: tomea , fila plana, articulata, copulantia , demum in articulis soluta. La végétation de cette dernière famille ‘ffre des caractères singuliers ; dans la jeunesse, ce sont de petits filamens plats , articulés et très-solides : par la suite ils se réunissent deux à deux , et alors devenus d’une fragilité extrême , au moindre froisse- ment les articles se !séparent les uns des autres et ne restent attachés que par les angles: La connection des flamens rapproche singulièrement les diatomées des conjugées et leur séparation par article les place au-
Près des hydrodyctinées. : * | Les Hydrodyctinées ne: sont jusqu'ici composées que d’un seul genre, tellement différent de tous les autres, qu'il est impossible de ne pas en faire une famille par- ticulière à cause de son port et de ses caractères.
Les Conjugées forment une des familles les plus intéressantes des végétaux. Ce sont des filamens simples, articulés et remplis d’un fluide qui affecte diverses for- més ; à l'époque de l'hymen , ces filamens s’accouplent, le fluide fécondateur passe d'un article ä l'autre et il
(98 ) en résulte une graine intérieure, qui reproduit l’es- pèce : rien de plus simple et de plus admirable que ce mécanisme qui peut jetter un grand jour sur la fécondation des animaux. Vaucher, dâns son excellent ouvrage sur les conferves d’eau douce; a décrit avec * le plus grand soin toutes les phases de leur végéta- tion ; le nom générique qu’il leur avait donné étant adjectif a dù être changé, Décandolle y a substitué le _ férentes , et Agardh l’a changé en Zÿgnéma , qui rend is her l’idée de Vaucher et qui a été adopté; de puis Link a considéré avec raison chacune des trois sections de Vaucher comme un genre particulier ; ce qui forme les genres suivans ;
2XGNEMA. — ZYGNEMATIS sect. 1. Ag.
Articulorum interanea effusa. Semen. interiori con— formis.
Corilitis, Ttordtit, Serpentinum,
_ GLOBULINA,
Articulorum interanea in globulos stellulasve congesa Semen rotundum vel ovatum,
Cruciatas : Confluens, Gracilis, Lutrescens.. Pectinata. Stéllina,: +; 11: Decussata,
SPIROGERA .
Articulorèm interanea in spiras torta, {Semen rotun- dum vel ovatum,
Le Ces) ©! Sr: Spira unies. Ga. Spire dur.
Qui as D 4 Porticalis. Adnata. Inflata. 63. Spiræ plures. Condensata. Nitida.
…… Les Faucheriacées ont des filamens continus qui por- tent des graines nues et extérieures, Le geure Éctosperma
Semina lateralia appendiculata vel sessilia. Bursata. : Cæspitosa. Hamata. Cruciata. Terrestris. : Racemosa Sessilis. Multicornis. Geminata. Sericea.
Semina terminalia ;. semiadnala appendiculo nullo. _,… Ovata, Clavata.
| loja, quoiqu'il soit le type d’une nouvelle famille.
(200 ) ferme les rameaux , est divisée comme qux-mêmes : : les fils sont de deux sortes , les premiers jamais aggrégés mais libres. Les glojothamnées comprennent les genres Draparnaldia , Batrachospermum et Thorea.:
Les caractères des, Characées sont bien connus , ainsi je renvoie aux auteurs qui en ont traité. Leur affinité avec les batrachospermes d’une part et avec le pe” tephus de Vautre; es font placer entre les gloj 2 à nées et les cérän , 1079 19 ca SNS TE 2 ne _ La Céräminie est éomposée des algues’ rticulées dor le fruit consiste en acines extérieures. Cette famillé"és très-voisine des sphérococcées et n’en. diffère quetpar ses frondes articulées ; elle contient les genres Cladoste- phus, Rytiphlæa , Sphacelaria, Ceramium ÆEctocarpus et Hutchinsia qui devra changer de nom si lhutchinsia de Brown est dopté. Le conferva mlieaprularis "É Dillwyn, dont les. Capsules sont un genre pan dif j'appelle m sie, 55, € Ainsi que je l’ai À fait observer Ve de les S rococcées sont très-voisines des céraminées , le port et la-fractification sont ahsolumént: les dédié‘ et il est des genres qui semblent partager lé caractére de Var- ticulation et de la continuité. Lamouroux ét Agärdh nom- ment cette famille les Floridées. J'ai substitué éeluitde Sphérococcie, parce, que le nom est üré, de plus lan cien genre connu ; parce qu'il exprime. bient.leicarac- tère de réunion et parce .que.celui de floridées , donne une idée fansse de ces végétaux, Les genres, de.cette famille ont besoin d’être revus . avec soin, s’il venait a être prouvé que la fructification adnée n'est pas le commencement des acines | cette famille devrait ‘en
( 101 ) fornier deux dont l’une garderait le nôm de Sphero- carpié, et Pautre prendrait célui de: 1dichôcarpie .ow les dichocarpées , c'est-à-dire , les Acinées: inarticulées’ dont la fructification est sujette à un avortement par- üel. Le Delesseria Lyngb. doit ètre changé en Sterpha- ia (*) à cause du Lessertia de Decandolle, ce genre contient les espèces suivantes : St. sanguinea , sinuosa fraxinifolia , ruscifolia, alata , bypoglossum , lacerata, lobata , rt ul | :
et les fucacées ; en effet sa couleur-et sa fructitication® le räpproche des premières et son stipe des dernières. J’appelle cette famille la Schalidie du mot grèe 34aivr,' ait, fourche à: soutenir les rets.
_ Les Fucacées ont des acines rassemblées en urines, et-renfermant des graines mélangées d’hélices. Cette _ famille réunit les Fucus , RATE Onsciarts, Sar-
gassum, L'Himanthalia parait a trai caractères ci-dessus énoncés ; mais LE = ea | parmi les fucacées si l’on considère sa base comme un tige scutelliforme , émettant des uvines RE irès-allongées.
“Eamouroux a le premier séparé les D pet de leurs congénères ; il leur assigne le caractère suivant :
“ Organisation reticulée et foliacée , couleur verdatre ne devenant ;j jamais moire à l'air, » Je les place auprès des L fucacées à cause que leurs acines sont rapprochées” rés | gulièrement et surtout qu'elles sont plongées dans la | sabbtanner du végéal. Lamouroux payrons à la famille
Mi Dons “corium, et #3, mare. Le
( 102 )
des dictyotées, les genres Amansia ; Dictyopteris ; Fla- bellaria et Dictyota , ce dernier doit être divisé en deux, la première section s’appellera Zonaria , la seconde Die- 1yOLa. ù Les Laminidiées différent tellement rés ulvacées que plusieurs auteurs ont cru devoir les rapprocher des Fucacées ; en effet elles ont la végétation des fucus et la fructification des ulves. Les Laminidiées comprennent les genres Desmaretia et Laminaria, les espèces de ce dernier qui sont munies de nervure , forment le genre Agarum qui renferme trois espèces A. clathratum , À. ésculentum et A. costatum. -La fronde des Chordacées est articulée cartillagi- neuse, et sa surface extérieure est parsemée de s6- mences implantées dans la fronde. On doit rapporter à æette famille les genres Chorda et Chordaria.
Les Ulvacées ont une fronde continue - uniforme mem- braneuse, renfermant une grande quantité de graines mon contenues dans des acines , mais éparses dans tonte la fronde, dans un mucus intérieur, qui n'en | peut sortir que par sa destruction. Les-genrés Scy= tosyphon , Aaperehoctnes Ulva, Damontia et Le «ppertiennent:à à cette famille. « Ainsi fini le règne végéial, là où commence le règne animal et c'est ce que prouve l’affinité des Ulves ave les Alcyonidiées et du Bangia avec les oscillatoires Mais à quel règne doit on rapporter les oscillatoires,? voila ce me semble dans l’état actuel de nos connais- sances , la question la plus embarassante de l’histoire naturelle, et si de fortes raisons les font placer dans le règne animal, d’autres raisons , plus fortes encore peut-être , les rappE06lNs du règne végétal.
CHAPITRE. CINQU IÈME:
IAE =
Cha L
j s s Pa ; k . d'une Monographie des Fongarménns
M <
ne NE Re
«3 0
Le res Jungermannia de Lun, ‘ F5 & tous eux. qui out été conservés jusqu'ici, celui qui contient
drifides , :
composés , persistants ou caducs , ele, ; eLC.
le plus de plantes hétéroclites , et il est étonnant qu’un geure qui contient des espèces dont les caractères sont si différens ait été si peu divisé. On ne peut voir sans étonnement des pps feuilles mêlées avec des fron-
Les anciens sentirent bien que de telles différences dévaient servir de caractères à divers genres, et Vail- ant qui suivit de près Ruppius , fondateur du genre qu nous occupe ; le divise en deux, dont il nomma
+ A À
que es espèces d'Europe On que j'ai en hesbier.
pi Mon intention était de donner ici une monographe com- plette des jungermannes à cet effet il était nécessaire que je mit Procurasse ; pour les espèces exotiques , l'ouvrage de Hooker (musts exotici); mais après avoir retardé pendant plus de cinq mis la distribution de cet opuscule , je me vois forcé de ne donner Fe
{ 104 )
lun hepatica , et l’autre hepaticoïdes. Peu après Michel fit dés espèces frondeuses un genre Marsilea, et st . posa à celles à feuilles simples , le nom jungermannia, et à celles auriculées celui de muscoides. Micheli établit aussi comme genre particulier le b/asia, qui fut adopté par tous les auteurs jusqu’à Hooker, qui prouva que ce genre n’est rien autre qu’une espècé de jongermannc. Peu après Dillenius réunit ces plantes sous le nom de lichenastrum , et Linnée en leur rendant le nom de jungermannia , rétablit ce genre tel que Ruppius lPavait proposé, le premier.
Depuis Linnée, Adanson divisa les jungermannes en deux genres et nomma les espèces feuillées jungerman- nia , et les espèces non feuillées rarsilea. Vers cette époque, Schmiedel décrivait avec le plus grand soin les divers organes des Jongermannes , et peut-être ce travail ast-il donné naissance aux observations d'Hedwig sur les mousses, Jussieu et la majeure partie des auteurs mo- dernes adoptèrent les caractères génériques proposés par Linnés et réformés par Schmiedel , tandis que Necker divisait de nouveau les jongermannes en cinq genres différens , répartis dans denx familles. Les caractères” des genres proposés par Necker » $e réduisent à ceci : Folia imbricata , exappendiculata, . , ,, Nitopbyllum. | Folia disticha , exappendiculata. . . . , . Dinckleria, Folia disticha, supernè appendiculis aucta. Richardsonia, Folia imbricata , subtüs appendiculis aucta. Heimea. Incremientum frondulosum, . . , ., . .. Jongermannia
Cependant le nombre des espèces s'était tellement accru qu'elles devenaient tres-difficiles à distinguer, et qu’une bonne monographie en était devena indispen-
(305 )
sable , c’est alors que parut l’ourrage de Hooker sur les jongermannes de la Grande-Bretagne. Cette monographie est une de celles qui aient été le mieux soignées , tant pour les descriptions que pour l’exécution des figures, et un chef-d'œuvre de ce genre doit servir de mo- dèle à tous ceux qui s’occcupent d’un semblable tra- _-wail Bientôt après Schwægrichen.et Weber , donuèrent
chacun un prodrome des hépatiques et depuis peu Hooker fait connaître, dans ses musci exofict , les espèces ex0- tiques nouvelles où ineomplètement décrites.
Jusqu'ici nous avons vu les auteurs les plus distin- gués , conserver le genre Jungermannia tel qu’il avait été établi, et il était réservé à mademoiselle Libert , d'ouvrir une route toute nouvelle en le divisant d’après les caractères de la fructification ; et.ce qu’elle fit eu créant le genre Lejeunia (*). Je vais suivre cette route en introduisant plusieurs genres nouveaux , et j'espère par là faciliter l'étude de ces charmantes petites plantes.
La famille des Jurgermanidiées qui est composée des genres jungermannia € blasia de Linnée, renferme _ des végétaux réunis par le caractère suivant : pollina-
ex wirescentes urnulineæ S. calyptratæ ; pericarpiis soliarig quadripartitis vel quadrivalvibus ; co+ lumellé central destitutis , seminibus elaieribusque
IMermixtis. Cette famille ainsi caractérisée se rapproche des Schis-
shiesh
(*) J'avais depuis Jong-tems ambitionné dédier un genre de plantes à monsieur Lejeune ét je regrette d'avoir été dévancé par mademoiselle Libert : mais afin de rendre justice au mérite de mon sayant compatriote et ami ; je lui dédierai une tmbu des
jongermannes , que je nommerai les Lejeuniacées:
( 106 ) thécées , par son fruit quadrivalve , des Sphagnées par %e défaut de’ calyptrule , des Céphälothécées et des Car- “pocérées par ses fruits contenant des hélices et des grat- nes, et des Mousses par le port*et la présence de la ‘cälyptre ; elle différe des Schisthécées par la présence dés hiélices et l’absence de la columelle et de la calyptrule., F des Sphignées par la présence des hélices et de la va- ginile à la base ‘dé la soie, des céphalothécées par ses” fruits solitaires et non aggrégés dans un récepta- cle commun ; des Carpocérées par le défaut d’une colu- melle” centrale et d’une calyptrule , enfin des Mousses par le défaut d’une calyptrule et d’un opercule, Les Lejeuniacées paraissent très-voïisines des Snhagnées, les Jongermaniées des Schisthéces et les espèces fondeuses se rapprochent des Céphalothécées.…. C’est donc auprès de ces’ familles que les nee doivent être
me dans l’ordre naturel. ig Les jongermannes dsl à né: division: por: 4
tanté en ‘tiges fondeuses ou feuillées ; encore que, caractère ne soit pas tiré de la fructification, one u
peut se refuser de lui accorder une grande valeur, lor=
que l’on considère sa constance et la dissemblance de végétation qu'il procure : l'importance de cettædistine tion est telle qu’elle a été reconnue de tous les auteurs qui ont traité des jongermanes et bien que je pense
que les caractères génériques doivent être tirés de l’arne,_
j'emploicrai néanmois celui des tiges comme caractere de division, Les ; jongermannes frondeuses ont des uges
aplaties ordinairement munies d’une nervure longitudi-. ” nale', sur Jaquelle , on apperçoit quelquefois des. rudi-, K mens dé feuilles ce: qui rapproche ainsi les espèces fron=
deuses des espèces feuillées. Les jongermannes feuillées:
| (:107.) ù ent au contraire des tiges arrondies, émettant de feuilles bien développées ; ces feuilles sont simples ou munies d'appendices très-différens , souvent on observe vers leur, base des oreillettes et alors on dit qu’elles sont auri-, culées (folia auriculata ) : d'autrefois elles sont mu- nies d’appendices auxquels on a donné bien mal-à-propos Je nom de stipules puisqu'elles n’ont qu’un rapport très- éloigné avec celles des Staminacées. Ces préteudues sti- pules ne sont rien autre chose que des feuilles rabougries et qui affectent une forme très-différente de celles qui sont le plus apparentes, et je leur donne le nom de phyllariums. Ceci posé nous observerons que les feuilles des jongermanidiées sont ou uniformes ou difformes dans le premier cas , elles sont alternes ou opposées, dans le second cas elles sont distiques , ou bien on trouve deux feuilles et un phylarium verticillés en forme de. syphon ce que je nomme feuilles tristiques. Le phyla-. rium occupe ordinairement la partie humifuse de la tige, c’est lui que l’o on retrouve s sur. les ; nervures RS espèces et comme ces espèces n° tent que par la soudure des feuilles , on. retrouye, ordinai- rement les phyllariums à la même, place qu'ils occupent. dans les espèces à feuilles de deux formes , ce qui for- üfie l’analogie qui existe entre elles. à
Les jongermannes se reproduisent de, deux manières , ‘par graines et par propagules ; les graines exigent une fécondation qui nécessite des organes mâles et femelles; les propagules ne sont qu’une espèce de transformation des bourgeons en bourrelets ; on, les_ trouve ‘ordiuai- sur les feuilles ou sur les tiges aror tées des junger-, mannes , quelquefois sur des réceplacles particuliers. La fleur mâle dans toutes les espèces connues ‘Con
(108) sisté en orchiums (*) solitaires ou réunis plusieurs chisemble , sessiles ou stipités, placés dans les espèces féüillées , à l’aisselle des feuilles en différentes positions et‘ dans les espèces aphyllés , tantôt attachés à la ner- viüte à laisselle des phyllarioms , tantôt comme dans lé scopuilina et le carpoceros , enfoncés dans la fronde,
* où enfin portés sur un rétéptaclé commun comme dans l'arieura et le » jtia. Les orchiums sont ordi nairement dénudés , patate ils sont acconipagnés dé paraphyses. Quoique la fructification mäle puisse” dffrir dans les jongermanidiées de bons caractères , jai préféré lés négliger afin de rendre l'analyse plus facile.
La fleur femelle est infiniment plos composée quê là fléur mâle : d'ibôrd ôn apperçoit un petit bouton 1ërmé du Périchèze (, périchætiur ) , organe qui démon” tfe I! gfände drilogie de notré famille avèc les mousses” el qui péut fournit de bons caractères génériques et particulièrement d’excéllens caractères spécifiques. Les’ féuilles périchétiales sont aux Urnulinées ce que Îles bractées sont aux Staminacées , elles forment l’enves loppe extérieure et sont ordinairement libres dans les’ espèces feuillées et soudées dans les espèces aphylles ; léur forme est quelquefois la même que celles des feuil- les, mais le plus: souvent elle en est différente. En général le périchèze estinséré sur le Clinanthe ou ré- céptacle de la calyptre ,malheureusement quelques ex céptions , à la vérité très - peu nombreuses ; infirment eette loi, :
La seconde enveloppe est composée d’une graine pa ; forée par le pd et que je nomme avec NES
ES | <e
et et lee Ro te: STE ES 4
( 109 )
_ Colésule [colesula), cette enveloppe est simple mono= phylle , sacculiforme , arrondie ou comprimée , ordinai- rement hue , mais duéliuelits enfoncée dans les feuilles Drhhétiales ; sori sommet est tantôt entier, tantôt plus _ ou moins lacéré. Ainsi que le périchèze, la colésule _ manque dans quelques genres, elle a été appelée calice | par Schreber, Hoëker et Weber, périchèze par plu- Sieurs auteurs , mais ces deux pe RÉITES 2A sont inad- _ missibles puisque cet organe 1 n'a "qd ’un | rapport très”
éloigné avec le calice des Sta de périchèze doit être donné à cette p si pelle celui des masses. La position & la mans 2 quelquefois un caractère facile à saisir : presque tou= jours ; comme je lai fait observer plus haut, la colésulé st insérée sur le clinanthé où s’insère le pédicelle , ra- rement elle ést attachée à la tigé par un côté de son ori- _ fie, et le pédicelle s élève du céntre de la colésule ; - dans le preniier Cas , je dis que la colésule bst impo- er colesula ëm mposita F£ dans 2 es F3 rs qu'elle 3 est pendanté (cole PU: Re 5 LE 2 L dnidoil ee : La Calyptre ( Calyptra ) est un organe propre au _ fingt deuxième ordre, qui sert à protéger Vovaire et | Quisest terminé par un pystil ordinairement aigu queli à Quéfois obtns, La partie de la calyptreé qui, dans les _ Mousses s'élève sur l'opercule , doit prendre le nom de : éälyptrale (calyptrula) , celle qui persiste aa bas de la soie, celni de vaginale (vaginula). Lorsque la fé: - condation a eu liën , la colésulé prend son accroissement ,
après quoi l’arne fend la calyptre latéralement vers le sommet et s'élève, sans en emporter aucune partie, sue. un pédoncule très-frèle, engainé par la calyptre qui
persiste à sa base et prend alors le mo. ci
{ 16 ) "L'Ürne (fheca) ést de nature et de forme très différente dans les genres des térébellacées (”) ; elle est a deux divisions dans le carpoceros , divisée en qua- tre jusqu’à sa base dans les jungermaniacées , à quatre divisions peu profondes dans les lejeuniacées ; sa subs- tance cornée dans les jungermaniacées, membraneuse dans les Jejeuniacées ; ; Sa déhiscence est valvaire , excepté: dans Je cincin ulus qu'elle est contournée, L’urne n’est com-
pos À
que ( ‘ane seule membrane , tandis qu’on en trouve deux dans celle des mousses,
L'urne renferme avec les graines un nombre ‘assez considérable d'Élatères ( élateres ) ou filets élastiques tournés en spirale et qui servent à disperser les graines. Les élatères sont quelquefois simples , le plus souvent doub les _e -entrelacés ; ordinairement ils sont nus, mais
AR
, ds quelques genres ils sont enveloppés daus des tubes ’
très-minces 4 elatéres circumidati ). La position des él tères est très- variable , elles sont vagues re elateres vagi) où adnées à l’urne soit au sommet des valves | ré elateres terminales), soit au milieu des valves ( ela= teres epiphragmi ), soit enfin au centre de la capsule ré elateres centrales ). .
Les graines sont ovales et d’un vert jaunatre dans les lejeuniacées , elles sont sphériques et colorées dans * les jungermaniacées, ce qui établit un nouveau caractère de. distinction entre ces deux coupes. Les graines sont arr rondies ou tuberculeuses , ordinairement elles sont nuê$s rarement enveloppées dans une membrane (semrina mar ginata)... .
nt
(*) Je nowme Terebellacées la seconde section. des nenulinées s to C'est-à-dire, celles qui ont des trelices mélés avec les graines.
{111 ) :
De tous les orgaves de la fructification que je viens de décrire, celui qui me paraît devoir mériter le plus de confiance est incontestablement l’urne et elle four- nira deux coupes naturelles. L'une que je nomme des Lejeunianées a la capsule quadridentée , l'autre que je nomme les Jungermaniacées a la capsule quadrivalve. Cette seconde tribu se subdivisera d'après. la considé- ration des tiges frondeuses ou feuillées : les autres ca- ractères seront tirés de la colésule, des élatères; du périchèze et. des graines
TRIB. I. LEJEUNIACEZ. pe Theca pellueida univalvis quadridentata.
CODONIA.
Perichætium monophyllum colesuliforme , campanü- latum ; colesula nulla ; theca sæpe ivregularier d dehiscens ;
CS
elateres vagi liberi.
Pusilla.
3 pare à met PS LE. AR ae % res #5
HADO PRÉC, *Colesula ore coarclalo ; theca nr rleniAs élateres vagi-circumdat, > CE de Platiphylla. Lævigala.
Thuya,
mé
LEJEUNIA ib.).”
Cole ore APCE
o ; Llieca quadridentata ; elateres terminales circumdati. ET
1
Calcarea (Lib.) Calyptrifolia. Minutissima. Hamatifolia.
_ Serpyllitolia. (Lib.)
( 112 ) _TRIB. IL. IUNGERMANNIACE,
| Theca coriacea ad basim usque quadripartitas
$: I. FOLIOSÆ. - À Foliosæ ; elateres mediant.
PHRAGMICOMA, ue
Theca quadripartita ; ne. mediani , geminati, cit- cumdati.
Mackii. JUBULA. Theca Quadripartita ; elateres mediani solitarii y CU. cumdati, Hutchinsiæ, Dilatata. Tamarisci. Pr
TT Foliosæ ; elateres vagi, colesula imposita,
RADULA,
LA
Colesula imposita , Compressa; theca quadripartita.
Complanata, Asplenicides, Resupinata, Nemorosa. Umbrosa. Spinulosa, … Undulata, Tridenticulata, MESOPHYLLA.
Colesula imposita
» immersa ; theca quadripartita ; elateres vagi.
Compressa, Scälaris,
À 115) JUNGERMANNIAs Colesula imposita , libera , ovats, ore coarctalo; theéa quadripartita ; elateres vagi,
Albicans. , Anflata. Obtusifolia. Minota. Dicksonii, Sphærucarpa, Lanceolata. . Stipulacea, Autumnalis, Bidentata. Pumila. Graveolens. Excisa. ste Heterophylla. Capitata, Sphagai. Incisa. Taylori Bicuspidata. Barbata, Francisci. Crenulata: : Albescens. Trilobata. Connivens. : Tridentata. Curvifolia. Polyanthos. Reptans. Hyaliua. THRICHOLEA,
Colesula cylindrica , hirta, ore aperto ; theca quadri- valvis ; elateres vagi. Tomentella. Tomentosa. ++t Foliosæ ; colesula pendula.
SACCOGY NA. Colesula pose glabra ; theca valvaris , quadsr-
partita. Yhdode. Weberi.
CINCINNULUS. Colesula pendulina hispida ; theca conlorla , add Partita,
Trichomamis.
(214 ) tft Fuliosæ ; colesula nullu. | scHisma, | | Se Folia perichætialia libera ; colesula nulia ; elateres geminati nudi. - Juniperina, | Concinnata.
Adunca.
à -
| MARSUPELLA, | — Perichætiumt Rue Lluiornes : Ca Ce es sr ela téres geminati nudi. À Emarginala. Polyanthos. | MNIOPSIS. Colesula nulls ; elateres terminales colis ‘circum- dati ; semina marginata. * Hookeri. à: G. II. LEMNISCEÆ $. APHYLLÆ, T. Colesula exserta. DILÆNA, \
Perichætium monophyllum ; colesula exserta fissa.
Lois: Hybernica. ff Colesula nulla. FASCIOLA+ Perichætium bivalve ; colesula nulla ; elateres termi- nales simplices, : Furcata. Vivlacea,
Pubescens,
( 115 } ? ANEURA Perichætium fimbriatun ; colesula null ; chaises ter- minales.” i Multifida, 5 ac ; figé Sinvata, Palmata. SCOPULINÀ.
Perichætium fimbriatum ; colesula nulla ; élateres cen- trales, geminati, circumdati,
Epiphylla. _ Endiviæfolia. RE TES olesula interior.
BLASIA, Colesula interior ; elateres vagi geminati; semina mar- ; ginata, Pusilla.
os _ CÉPHALOTHECEÆ. Thecæ in receplaculo communi aggregatæ.
MARCHANTIA
Receptacalam maséulum stipitatum ; femineum stipi= tatum capsulis quinquefidis.
Polymorpha.
CONOCEPHALUS € Neck. } “+ Umbracolum stipitatum conicum ; capsulæ quinque
Yalves, Conicus, Hemisphærions.
TABLE
DES MATIÈRES.
Discours préliminaire. . . 5501 AD Chapitre I. Quelques genres dédiés à des
Botanistes Belges... + . : . . . . Chapitre II. Sur les Bases d’un Système . symétrique et analytique des végétauæ. Conspectus familiarum vegetabilium. Chapitre IIT. Circonscription des familles
des Pollinacées. , . 5... , . Chapitre IV. Circonscription des famil-
les des Fluidacées.… + . . «+ . . . x Chapitre V. Essai d'une monographie des Jongermannes. . + + - + + + .
ERRATA.
Page 58 Grossularia , lisez Grossulacia. Page 75 Circonspection , lisez Circonscription.
Page 78 Coriandri , lisez Coriandrina.